Un critique d’Israël et un défenseur des musulmans : le panel sur « l’antisémitisme » de l’AFPC compte des membres juifs criant au scandale

« L’AFPC a choisi d’utiliser un juif marginal ayant un illustre passé anti-israélien pour parler au nom de l’antisémitisme », a déclaré un membre du syndicat

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OTTAWA — Un important syndicat du secteur public a réuni un panel pour lutter contre l’antisémitisme, auquel participe un éminent antisioniste et critique d’Israël, alarmant plusieurs membres juifs du syndicat.

Le « Lutter contre l’islamophobie et l’antisémitisme sur le lieu de travail» Le séminaire prévu lundi est organisé par l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’un des plus grands syndicats du secteur public au Canada. Il ne compte que deux panélistes : Amira Elghawaby, représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l’islamophobie, et Avi Lewis, ancien correspondant d’Al Jazeera et membre du groupe antisioniste Independent Jewish Voices.

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Independent Jewish Voices a publiquement soutenu les manifestations et les campements anti-israéliens, tandis qu’Elghawaby a accusé Israël d’affamer et de tuer délibérément des Palestiniens et a défendu les manifestants anti-israéliens qui ont envahi un hôpital juif de Toronto en scandant leur soutien à « l’Intifada ».

Plusieurs membres juifs de l’AFPC affirment que le comité est une tentative tiède et paresseuse du syndicat pour donner l’impression qu’il fait quelque chose contre l’antisémitisme systémique signalé par les fonctionnaires juifs. L’année dernière, de nombreux membres juifs de l’AFPC ont déclaré au National Post que l’activisme anti-israélien accru de leur syndicat après le 7 octobre leur avait laissé un sentiment d’exclusion et d’insécurité.

« Pour la plupart des Canadiens juifs, Israël représente une partie importante de leur identité, de leur judéité. Beaucoup, comme moi, ont aussi des amis et de la famille en Israël », a déclaré Ari, un membre juif de l’AFPC qui a requis l’anonymat par crainte de représailles.

« L’antisionisme est une vision marginale au sein de la communauté. Il est blessant, malheureux et dommageable pour les fonctionnaires juifs que l’AFPC amplifie encore une fois les opinions marginales et les présente comme dominantes.

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Certains membres de l’AFPC avaient déjà exprimé leur colère parce que l’AFPC avait utilisé l’argent du syndicat pour donner 50 000 $ à la Société du Croissant-Rouge palestinien et l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA). Plusieurs gouvernements disposent de preuves alléguant que l’UNRWA œuvre pour aider le groupe terroriste Hamas qui dirige la bande de Gaza.

Plus tôt cette année, 14 membres juifs de l’AFPC ont déposé des plaintes contre leur syndicat auprès de la Commission canadienne des droits de la personne, accusant les dirigeants syndicaux de favoriser et de permettre une « culture de discrimination et de harcèlement » après les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre. Ces attaques ont vu des dizaines de terroristes prendre d’assaut des villes et des kibboutz israéliens et mener une campagne de meurtres, d’enlèvements et d’agressions sexuelles contre des hommes, des femmes et des enfants innocents.

Lewis, qui a également travaillé à CBC et enseigne désormais le « changement social et politique » à l’Université de la Colombie-Britannique, a accusé Israël de génocide dans sa guerre contre le Hamas, qui continue de détenir plus de 100 otages suite à l’attaque. Il critique depuis longtemps la politique sioniste. (Le sionisme est la conviction que les Juifs méritent une patrie.)

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Un membre de l’AFPC a décrit le comité comprenant Elghawaby et Lewis comme une tactique du syndicat qui était « au mieux transparente ».

« Plutôt que d’engager l’homologue d’Amira, Deborah Lyons (l’envoyée canadienne pour la lutte contre l’antisémitisme), l’AFPC a choisi d’utiliser un juif marginal ayant un illustre passé anti-israélien pour parler au nom de l’antisémitisme », a-t-elle déclaré au National Post.

« Tout cela pour que l’AFPC puisse prétendre que non seulement elle n’est pas antisémite, mais qu’elle le combat, et nous devrions tous lui en être reconnaissants. »

Le National Post a confirmé que Lyons n’avait pas été invité à participer au panel.

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L’inquiétude suscitée par le séminaire a même incité le Réseau des fonctionnaires juifs à envoyer une lettre plus tôt cette semaine à la présidente nouvellement élue de l’AFPC, Sharon DeSousa, exprimant son inquiétude quant à l’inclusion de Lewis dans le panel de deux personnes.

« Bien que M. Lewis ait de nombreuses réalisations impressionnantes en matière de défense de l’environnement, il n’a pas de formation ou de formation professionnelle en matière d’antisémitisme et a fait des déclarations qui nient les expériences vécues d’antisémitisme revendiquées par de nombreux membres de notre communauté. »

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Le groupe n’a reçu aucune réponse de DeSousa, qui n’a pas non plus répondu à la demande de commentaires du National Post sur la controverse.

Heather, une autre membre juive de l’AFPC, a déclaré que la situation est allée de mal en pis pour les membres juifs du syndicat.

« Nous avons passé les dernières années à attendre et à espérer que l’AFPC prenne position contre l’antisémitisme pour soutenir ses membres juifs, mais ce n’est pas le cas », a-t-elle déclaré.

« Nous avons connu déception après déception de la part de l’AFPC qui n’a pas reconnu la haine à laquelle ses membres juifs sont confrontés, ou même qui ne nous a pas reconnu du tout. En refusant de s’attaquer à l’antisémitisme, l’AFPC l’a toléré.

Richard Marceau, vice-président du Centre pour les affaires juives et israéliennes, a déclaré que les efforts du syndicat pour lutter contre l’antisémitisme étaient décevants.

« Inviter quelqu’un comme Avi Lewis – qui n’est pas un expert en antisémitisme, qui est une figure marginale de la communauté juive et qui est farouchement opposé à Israël – pour former les membres du syndicat sur l’antisémitisme montre à quel point l’AFPC ne prend pas au sérieux la lutte contre la haine des Juifs. » il a dit.

« L’AFPC symbolise les Juifs. On aurait pu penser que le fait d’être traduit devant le Tribunal des droits de la personne par un grand nombre de ses membres juifs aurait fait réfléchir les dirigeants de l’AFPC sur la manière dont ils traitent cette question.

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« Au lieu de cela, ils doublent la mise. »

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