Le problème est de savoir comment équilibrer le coût de la vie dans deux pays, selon un expert
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Au Québec, un couple qu’on appellera Jean, 60 ans, et Avril, 56 ans, partent à la retraite. Jean travaille à temps partiel comme homme à tout faire, Avril continue de travailler pour le gouvernement fédéral, où elle a 30 ans d’ancienneté et prendra sa retraite avec une pension à prestations déterminées. Ils veulent prendre leur retraite dans quatre ans quand Avril aura 60 ans, passer l’hiver dans un pays chaud et avoir 6 500 $ par mois à dépenser toute l’année. Ils craignent de se retrouver avec plus de dépenses que de revenus.
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Leurs problèmes sont, premièrement, le calcul du revenu de retraite, deuxièmement, s’il faut vendre leur maison sans hypothèque d’une valeur estimée à 800 000 $ et, troisièmement, estimer ce qu’ils peuvent dépenser pendant leur retraite binationale. Ils sont prêts à marcher sur une corde raide financière avec les risques inévitables d’équilibrer les coûts dans deux pays. S’ils devraient le faire et consacrer une grande partie de leurs finances à éviter les hivers québécois, c’est autant un choix personnel que financier.
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Family Finance a demandé à Eliott Einarson, chef du bureau de Winnipeg de la société de conseil en actifs Exponent Investment Management Inc., basée à Ottawa, de travailler avec Jean et Avril.
Revenu actuel
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Jean génère 19 200 $ par année grâce à son entreprise de bricolage à temps partiel. Il ajoute les paiements du Régime de rentes du Québec de 9 252 $ par année pour un revenu total avant impôt de 28 452 $ par année. Avril gagne 79 200 $ par année avant impôt. Leur revenu annuel brut actuel est de 107 652 $. Après une taxe moyenne de 30 %, ils ont 75 356 $ par année à dépenser ou 6 280 $ par mois.
Leur plan est de passer quatre ou cinq mois de chaque hiver dans un endroit chaud. Ils ont considéré l’Asie du Sud-Est et quelques endroits dans les Caraïbes. Le pays dans lequel ils choisissent d’éviter les hivers canadiens est essentiel au succès de leurs plans. Certains ont des coûts peu élevés, mais des installations médicales qui ne sont pas aux normes canadiennes. D’autres, en particulier en Asie, disposent de services de santé étendus avec des normes élevées qui attirent des patients médicaux internationaux.
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Afin de se procurer des revenus pour leurs vacances d’hiver, ils songent à vendre immédiatement leur maison de 800 000 $. Cela leur rapporterait peut-être 760 000 $ après frais et commissions. Investie à 3 % après inflation pour les 34 ans jusqu’à ses 90 ans, cette somme générerait 34 917 $ par année. S’ils vendent, ils ne loueront pas plus de 2 000 $ par mois ou 24 000 $ par an.
Revenus futurs
À 60 ans, Avril peut commencer à recevoir sa rente fédérale indexée à prestations déterminées de 30 315 $ par année et un pont de 11 822 $, qui durera jusqu’à ce que son Régime de rentes du Québec entre en vigueur à 65 ans.
Elle a également des comptes REER totalisant 270 000 $ qui, avec des cotisations annuelles de 2 600 $, passeront à 315 090 $ en quatre ans à l’âge de 60 ans, puis maintiendront un revenu annuel avant impôt de 15 610 $ pendant les 30 années suivantes jusqu’à l’âge de 90 ans, lorsque tout le capital et le revenu seront dépensés. .
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Combiné avec le revenu annuel de 19 200 $ de Jean et 9 252 $ de son RRQ, ils auraient un revenu avant impôt de 86 199 $. Le revenu de la vente de la maison ajouterait 34 917 $ par année pour un revenu total de 121 116 $ par année. Après fractionnement du revenu admissible et impôt moyen de 22 %, ils auraient 94 470 $ par année ou 7 872 $ par mois à dépenser. Ils dépasseraient le minimum de 6 500 $ qu’ils se sont fixé comme objectif de revenu de retraite.
À l’âge de 65 ans d’Avril, le couple aura sa rente fédérale de 30 315 $, des revenus du RRQ de 11 822 $ pour remplacer son pont, des revenus de REER de 15 610 $, 8 000 $ de la SV, le revenu de travail à temps partiel prévu de 19 200 $ de Jean et sa pension de 9 252 $ du RRQ et 8 000 $ de la SV. C’est un total de 102 199 $. Un revenu de 34 917 $ provenant de la vente de leur maison avant la retraite d’Avril ferait passer le revenu total à 137 116 $ par année. Après répartition et impôt moyen de 25 %, ils auraient 102 837 $ par année ou 8 570 $ par mois à dépenser.
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L’augmentation de revenu provenant de l’investissement de l’argent de la vente de leur maison devrait couvrir le coût de la location au Québec. S’ils allouent 2 000 $ par mois au loyer, ils pourraient faire face à un coût de vie supposé de 6 500 $ par mois à l’étranger ou chez eux. Les tarifs aériens, que nous ne pouvons pas prévoir, pourraient limiter leur capacité à faire des allers-retours fréquents.
En tant qu’ancienne employée fédérale, Avril pourra bénéficier de prestations hospitalières/médicales à l’étranger pour elle-même et pour son mari. Il y a des limites, mais le programme permettrait à Avril et Jean de s’implanter sur la base de la préférence plutôt que d’une sélection compromise par des soucis de coûts de santé. Il va sans dire que les frais médicaux et hospitaliers dépendent du lieu.
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Hiverner à l’étranger
Les pays qu’ils envisagent pour leurs voyages semestriels sont la Thaïlande et quelques-uns dans les Caraïbes comme la Barbade. Chacun a une économie forte et de vastes installations de soins de santé. Cependant, le faible coût de la vie sous les palmiers doit être équilibré avec les tarifs aériens, les coûts variables des chalets ou des hôtels / motels, les transports locaux et les coûts de la nourriture, entre autres.
La pension d’Avril et une certaine croissance des actifs au cours des quatre années précédant sa retraite devraient permettre une retraite financièrement sûre. Les prix élevés de l’immobilier récents dans une grande partie du Québec jouent à leur avantage. Cependant, vendre signifie renoncer aux plus-values futures qui accompagnent la propriété. La location pour les mois où ils sont au Canada comporte ses propres risques. Un propriétaire a le pouvoir d’expulsion. Rester ou vendre doit être pesé très soigneusement pour les économies actuelles du couple – 270 000 $ en REER et 5 000 $ en espèces, sont modestes.
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« Ces projections sont essentiellement bienveillantes », explique Einarson. «Nous supposons que le marché immobilier québécois ne s’effondrera pas sous la menace de la hausse actuelle des taux d’intérêt, que les voyages annuels vers des endroits ensoleillés sont abordables, qu’ils peuvent trouver un logement locatif acceptable au Québec à 2 000 $ par mois et qu’ils n’auraient pas à faire des voyages urgents au Canada pour des urgences personnelles ou familiales.
Le problème est de trouver un équilibre du coût de la vie dans deux pays. C’est une question de temps. Ils pourraient moins risquer en gardant leur maison québécoise et en passant seulement deux mois au soleil, conclut Einarson. Mais ce choix leur appartient – le revenu de la vente de la maison en plus de leur pension et des revenus du gouvernement est suffisant pour être en sécurité.
Étoiles de la retraite : 3 *** sur 5
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