La GRC affirme avoir obtenu des mandats pour utiliser des outils qui collectent des messages texte et des courriels et peuvent allumer à distance des caméras et des microphones dans 10 enquêtes
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OTTAWA — Un comité parlementaire commencera lundi à étudier l’utilisation de logiciels espions par la GRC.
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Le comité de l’éthique et de la protection de la vie privée de la Chambre des communes a demandé une étude estivale après que la GRC a révélé son utilisation d’outils qui obtiennent secrètement des données à partir d’appareils comme les téléphones et les ordinateurs.
La GRC affirme avoir obtenu des mandats pour utiliser des outils qui collectent des messages texte et des courriels et peuvent activer à distance des caméras et des microphones dans 10 enquêtes.
L’Association canadienne des libertés civiles a appelé à une discussion sur les garanties juridiques nécessaires autour de l’utilisation de cette technologie.
L’avocat spécialisé dans la confidentialité et la technologie, David Fraser, affirme qu’il est important qu’un niveau de contrôle plus élevé soit appliqué aux mandats demandés par la police.
Parmi les témoins qui comparaîtront au cours des deux jours d’audiences prévues figurent le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, des commissaires à la protection de la vie privée actuels et anciens, et des agents de la GRC qui ont supervisé l’utilisation de logiciels espions.