Un clair de minuit par William Wharton


A Midnight Clear, d’après le roman de William Wharton
10 sur 10

Bien qu’il ne soit pas connu comme un classique dans la veine de Saving Private Ryan, Dunkerque ou un autre film de guerre fondamental, A Midnight Clear est un film formidable et extraordinaire, même s’il n’a pas d’atterrissages spectaculaires, de combats entre avions et autres attirails du classique. caractéristiques de ce genre.

En effet, ce travail prodigieux traite plus, sinon exclusivement, des horreurs psychologiques de la guerre, du dérangement qu’elle provoque dans le mi

A Midnight Clear, d’après le roman de William Wharton
10 sur 10

Bien qu’il ne soit pas connu comme un classique dans la veine de Saving Private Ryan, Dunkerque ou un autre film de guerre fondamental, A Midnight Clear est un film formidable et extraordinaire, même s’il n’a pas d’atterrissages spectaculaires, de combats entre avions et autres attirails du classique. caractéristiques de ce genre.

En effet, ce travail prodigieux traite plus, sinon exclusivement, des horreurs psychologiques de la guerre, du dérangement qu’elle provoque dans l’esprit des gens et de l’impact qu’elle a sur un groupe de combattants américains et allemands.
C’est la Seconde Guerre mondiale, près de Noël, en 1944, lorsque les forces nazies ont été repoussées, mais il reste encore beaucoup de combats à mener.

Le casting est phénoménal :
Peter Berg, Kevin Dillon, Frank Whaley et surtout Ethan Hawke dans le rôle de Seargent Will Knott et Gary Sinise dans le rôle du fragile Vance Wilkins, aussi appelé Mother.
Ce groupe de jeunes Américains est envoyé dans la forêt, pour sécuriser et conserver une maison qui pourrait être cruciale dans une bataille à venir.

Ils sont censés informer leur base de tout mouvement et ils le font jusqu’à un certain point.
Alors que les soldats montent la garde, ils commencent à entendre des bruits et semblent voir des mouvements.

Il y a même un :

Bonne nuit, dit en allemand… je suppose

Avec le temps, ils s’aperçoivent bien qu’il y a des Allemands dans le coin, mais peu importe le fait qu’ils soient morts de peur lors de leur première rencontre, il ne se passe rien !
De plus, le couple d’hommes de service dans la neige se voit agresser…

Seulement avec… des boules de neige !

Peu à peu, ils commencent à communiquer entre eux et « Père » est capable de traduire.
Les Allemands en ont assez de la guerre.

Ils proposent des rendez-vous, quelque peu gênants car ils se méfient naturellement l’un de l’autre… ils étaient dans une guerre vicieuse depuis assez longtemps pour voir beaucoup de morts et s’inquiéter d’un piège ou d’une embuscade.
Une complication supplémentaire du côté américain est la nécessité de présenter un officier supérieur, pour conférer du sérieux, de la gravité aux négociations.

Car les Allemands ont décidé : ils veulent arrêter les combats, se rendre… enfin pas à un groupe de cinq ou sept soldats ordinaires, mais à la fin il semble qu’ils puissent réussir ce grand coup.
Il y a quelques nuages ​​à considérer, le premier est d’éviter l’implication des supérieurs dans tout cela, ou du moins pas jusqu’à ce que tout soit réglé et fait.

Nous pouvons voir que c’est plus que raisonnable, surtout quand un bâtard d’officier incroyablement pompeux, ridicule, absurde, égocentrique, vicieux et malveillant se présente.
Il est plus que révoltant !

L’autre obstacle majeur est « Mère ».
Depuis que la tragédie a frappé sa famille à la maison, cet homme a perdu le contrôle.

Par conséquent, ils ne l’informent pas du projet de faire prisonniers les Allemands, même si plus tard ils décriraient la tragédie qui s’ensuivrait comme le moment où il a sauvé tout ce qui pouvait être et il a agi en héros.
Ses camarades proposeraient en fait à cette souffrante de recevoir la Médaille d’Honneur ou une autre décoration prestigieuse de l’Armée.

Ce qui se passe au point culminant, au point culminant, qui est aussi un nadir du film en termes de pertes de vie, ne sera pas mentionné, pour des raisons d’alerte spoiler – quelqu’un m’a critiqué il y a quelques années et j’essaie de le gâcher aussi peu que je peux… quand il n’y a pas d’envie irrésistible de dire tout ce qui se passe.
Autant dire que c’est un événement qui donne beaucoup de poids au drame.

A Midnight Clear est un film habile, perspicace, bien que provocant, supérieur, excellent et mémorable.
Et l’un des meilleurs en la matière.



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