D’ici 2026, lorsque 400 milliards de dollars de prêts hypothécaires devraient être renouvelés, l’augmentation des mensualités pourrait atteindre 48 %.
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Alors que 60 pour cent des prêts hypothécaires canadiens doivent être renouvelés au cours des trois prochaines années, les propriétaires seront confrontés à un « choc de paiement » à moins que les taux d’intérêt ne baissent de manière significative, selon la Banque Royale du Canada.
D’ici 2026, lorsque 400 milliards de dollars de prêts hypothécaires devraient être renouvelés – un chiffre qui comprend une grande proportion de prêts dits à amortissement négatif – l’augmentation des mensualités pourrait atteindre 48 pour cent sur une base moyenne pondérée, RBC L’analyste des marchés de capitaux Darko Mihelic a déclaré dans un rapport du 30 octobre.
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« Nous pensons qu’un nombre important de prêts hypothécaires arriveront à échéance au cours des trois prochaines années » et « que le choc des paiements (l’augmentation des paiements au renouvellement) pourrait être important et représenter un risque extrême pour les banques canadiennes », a-t-il écrit. « À moins d’une baisse significative des taux d’intérêt, nous pensons que les pertes sur créances augmenteront inévitablement, peut-être de manière significative en 2025 et au-delà. »
Mihelic prévoit des chocs de paiement plus faibles – mais toujours significatifs – de 32 pour cent l’année prochaine, lorsque plus de 186 milliards de dollars de prêts hypothécaires seront renouvelés, et de 33 pour cent en 2025, lorsque environ 315 milliards de dollars de prêts immobiliers seront renouvelés.
Si le taux du financement à un jour de la Banque du Canada, qui est actuellement de 5 pour cent, baissait de 100 points de base, cela réduirait le choc des paiements en 2024 et 2025 à environ 22 ou 23 pour cent, selon le rapport.
Mais la cohorte qui renouvellera ses études en 2026 sera probablement confrontée aux plus grands défis. C’est à ce moment-là qu’une part importante des prêts hypothécaires à taux variable avec mensualités fixes doivent être renouvelés. Ces emprunteurs ont continué à effectuer les mêmes paiements mensuels à mesure que les taux d’intérêt augmentaient, mais dans de nombreux cas, ils ne paient désormais que des intérêts chaque mois, prolongeant ainsi le temps qu’il leur faudrait pour rembourser leurs prêts – également appelé amortissement négatif. Lors du renouvellement, ils devront faire face à des mensualités beaucoup plus élevées.
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« Les débiteurs hypothécaires à taux variable devraient connaître un choc de paiement important, pouvant atteindre 84 % d’ici 2026, si les taux d’intérêt ne baissent pas », a écrit Mihelic. « Il faudrait que les taux d’intérêt baissent considérablement pour « sauver » cette cohorte. »
Par exemple, pour réduire le choc de paiement à 20 pour cent pour l’ensemble de la cohorte à taux variable, le taux du financement à un jour de la Banque du Canada devrait baisser à 0,25 pour cent d’ici juillet 2026, ce qui, selon Mihelic, est « peut-être une attente déraisonnable pour le moment ». »
En plus des difficultés rencontrées par les emprunteurs, cette dynamique crée un environnement difficile pour les entreprises de détail nationales des grandes banques canadiennes. RBC Marchés des Capitaux maintient ses prévisions « tièdes » d’une croissance des revenus d’environ 4 % en 2024 et d’environ 3 % en 2025 pour les services bancaires de détail au pays.
« Nous pensons que le choc des remboursements hypothécaires aura probablement un impact sur la croissance des prêts/revenus, sur les défauts de remboursement des prêts hypothécaires (bien que modestement) et sur les pertes sur d’autres formes de crédit », a déclaré Mihelic. Mais « les banques canadiennes ne restent pas les bras croisés et se montrent plutôt proactives pour réduire les chocs de paiement pour leurs clients, ce qui pourrait avoir un impact significatif. »
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