L’Autorité britannique de la concurrence et des marchés a lancé une deuxième enquête sur les pratiques de technologie publicitaire de Google. Cette enquête, en particulier, se penchera sur le rôle joué par Google dans la « pile technologique publicitaire », ou l’ensemble des services qui facilitent la vente d’espace publicitaire en ligne entre les annonceurs et les vendeurs comme les fournisseurs de contenu en ligne. L’organisation a expliqué que Google occupe des positions fortes à différents niveaux de la pile de technologies publicitaires et facture des frais aux éditeurs et aux annonceurs.
Il examine trois éléments clés de la pile dans laquelle Google joue un rôle clé, car il possède les plus grands fournisseurs pour chacun. CMA examinera les pratiques de Google pour les plates-formes côté demande, qui offrent aux annonceurs et aux agences de médias un moyen d’acheter l’espace d’un éditeur pour la publicité à partir de nombreuses sources. Il examinera également les pratiques de l’entreprise en matière d’échanges d’annonces qui peuvent automatiser la vente de l’inventaire des éditeurs. Enfin, le CMA examinera les serveurs publicitaires des éditeurs de Google qui gèrent l’inventaire d’un éditeur pour décider quelle annonce afficher à un moment donné en fonction des enchères et des accords directs pour l’espace.
Les pratiques de Google – si elles sont effectivement discutables – pourraient fausser la concurrence, a déclaré la CMA. Cela pourrait lier contractuellement ces différents services, par exemple, afin que les utilisateurs n’aient pas d’autre choix que d’aller avec Google jusqu’au bout, ce qui rend difficile la concurrence pour les petits services concurrents.
Selon Andrea Coscelli, directrice générale de l’AMC :
« L’affaiblissement de la concurrence dans ce domaine pourrait réduire les revenus publicitaires des éditeurs, qui pourraient être contraints de compromettre la qualité de leur contenu pour réduire les coûts ou mettre leur contenu derrière des murs payants. Cela peut également augmenter les coûts pour les annonceurs qui se répercutent sur des prix plus élevés. pour les biens et services annoncés. »
L’organisation étudie également si Google et Meta se sont entendus sur les publicités. Cette enquête consiste à approfondir l’accord publicitaire entre les deux sociétés portant le nom de code « Jedi Blue » et à déterminer si cet accord entrave la concurrence dans la publicité en ligne.
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