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SAN DIEGO — Un Canadien qui vivait dans le sud de la Californie a été condamné lundi à 20 ans de prison aux États-Unis pour avoir aidé au moins une demi-douzaine de Canadiens et d’Américains à rejoindre le groupe État islamique en Syrie en 2013 et 2014 — dont le premier Américain connu à mourir combattant pour l’organisation militante.
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Abdullahi Ahmed Abdullahi a directement financé des « actes violents de terrorisme », y compris l’enlèvement et le meurtre de personnes en Syrie, a déclaré l’avocat américain Randy Grossman dans un communiqué.
Abdullahi a reconnu dans un accord de plaidoyer qu’il avait aidé un résident de San Diego, Douglas McAuthur McCain, à rejoindre l’EI. McCain a été tué en Syrie alors qu’il combattait aux côtés des combattants de l’EI contre les forces de l’opposition syrienne en 2014.
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Les procureurs ont également déclaré qu’Abdullahi avait fourni de l’argent pour envoyer un cousin de 18 ans de Minneapolis, dans le Minnesota, rejoindre des combattants de l’EI en Syrie, ainsi que trois autres cousins d’Edmonton, au Canada.
Les hommes sont tous morts au combat, selon le gouvernement américain.
Abdullahi a été détenu par les autorités canadiennes en 2017 et extradé vers les États-Unis deux ans plus tard. Il a plaidé coupable d’avoir fourni un soutien matériel à des terroristes en 2021.
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Il a également admis avoir cambriolé une bijouterie d’Edmonton en janvier 2014 pour amasser des fonds pour financer les combattants étrangers. Quelques semaines après avoir commis ce vol, Abdullahi a envoyé de l’argent à McCain pour qu’il puisse se rendre en Syrie.
Le frère de McCain, Marchello McCain, a été condamné en 2018 à 10 ans de prison fédérale américaine pour avoir fait de fausses déclarations lors de plusieurs entretiens avec des agents fédéraux de 2014 à 2015, notamment en niant savoir que son frère prévoyait de se battre pour l’EI. Il a dit au FBI qu’il pensait que son frère se rendait en Turquie pour jouer de la musique et enseigner l’anglais.
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Les États-Unis ont annoncé plus tôt ce mois-ci qu’ils avaient tué trois dirigeants de l’EI lors de deux opérations distinctes, dont un rare raid terrestre dans une partie du nord-est de la Syrie sous contrôle gouvernemental.
Malgré leur défaite en Syrie en 2019, lorsque l’EI a perdu la dernière bande de terre que ses combattants contrôlaient autrefois, les cellules dormantes des extrémistes ont continué à mener des attaques meurtrières en Syrie et en Irak. Les combattants de l’EI détenaient autrefois de grandes parties des deux pays.