Un cadre mal géré d’Affaires mondiales Canada qui a réprimandé et giflé le personnel : commissaire

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OTTAWA — Le chien de garde de la fonction publique fédérale a statué qu’Affaires mondiales Canada avait commis une « mauvaise gestion flagrante » dans la façon dont il a traité les plaintes concernant un cadre supérieur accusé d’avoir jeté des objets, de se moquer de ses collègues et même d’avoir poussé et giflé quelqu’un.

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Le rapport de Joe Friday, le commissaire à l’intégrité du secteur public, déposé au Parlement jeudi, indique qu’une enquête interne antérieure du ministère a également révélé que le directeur exécutif avait crié sur le lieu de travail et avait une fois présenté un membre de l’équipe comme un « collègue terroriste ».

Le rapport a conclu que le ministère avait mal géré sa réponse aux plaintes, notamment en promettant un plan d’action qui n’a jamais été mis en place.

Il a déclaré qu’Affaires mondiales Canada avait promu l’exécutif, malgré les insultes continues contre le personnel, y compris des commentaires sur le poids de quelqu’un et une fois avoir qualifié une séance d’entraînement de «camp de concentration» tout en parlant avec un collègue juif.

Le rapport indique que la dirigeante a déclaré au cours de l’enquête du commissaire à l’intégrité du secteur public qu’elle avait pris les conclusions antérieures au sérieux et travaillait dur pour changer, mais l’enquête a examiné des preuves suggérant que le comportement avait continué.

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L’exécutif n’a pas pu être joint pour commenter jeudi, et un homme qui a répondu au téléphone à son domicile a déclaré qu’elle était hors du pays.

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Affaires mondiales Canada a répondu au rapport en disant qu’il lancera un nouveau processus disciplinaire, évaluera le climat de travail dans la direction concernée et renforcera la formation en éthique.

« Nous nous engageons à travailler avec diligence pour mettre en œuvre les recommandations qui contribueront à améliorer la santé et le bien-être au travail », a écrit jeudi la porte-parole Anabel Lindblad.

Elle a dit que cela signifie s’assurer que le personnel suit une formation obligatoire et respecte les politiques sur le respect, qu’il soit au Canada ou à l’étranger.

« Affaires mondiales Canada s’efforce de créer une culture qui protège la santé, la sécurité et le bien-être psychologiques dans tous les aspects du lieu de travail grâce à la collaboration, l’inclusivité et le respect. Cela inclut d’éviter les commentaires haineux et antisémites en toutes circonstances.

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