Un brillant


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Fosse, Jon. Un brillant. Livres de transit, 2023.

Le roman de Jon Fosse Un brillant est écrit du point de vue à la première personne du protagoniste anonyme. Puisque le roman est un récit de flux de conscience, il bascule entre le passé et le présent tout au long. Le monologue interne incessant du narrateur inspire également la structure et la forme non conventionnelles du récit. Par souci de clarté, le résumé suivant s’appuie sur le présent et un mode d’explication linéaire.

Un soir, le narrateur s’ennuie chez lui. Pour tenter de soulager son ennui, il monte dans sa voiture et part en voiture. Il n’a aucun plan, aucune direction et aucune destination en tête. Lorsqu’il parcourt la route principale, il prend des virages aléatoires à chaque fois que la route bifurque. Finalement, il se retrouve à emprunter une route forestière étroite sans débouché perceptible. Finalement, la voiture reste coincée dans les ornières de plus en plus profondes de la route. Le narrateur essaie d’accélérer et de reculer, mais la voiture ne bouge pas.

Le narrateur éteint la voiture et regarde par le pare-brise. Il commence à neiger et il regarde les flocons s’accumuler sur la voiture. Il essaie de se rappeler s’il a vu des maisons sur son chemin. Il pense avoir vu une ferme ou une cabane abandonnée, mais il ne peut pas en être sûr. Il commence à avoir faim et froid. Il rallume la voiture et allume le chauffage. Il se rend compte qu’il ne s’est pas préparé un bon dîner depuis un certain temps. Vivre seul rend toujours la cuisine insurmontable.

Le narrateur essaie de faire marche arrière et d’accélérer à nouveau, mais la voiture ne bouge toujours pas. Il éteint la voiture et décide d’aller chercher de l’aide. Il remarque un chemin qui mène dans la forêt et décide que s’il emprunte le chemin, il trouvera peut-être quelqu’un pour l’aider à creuser ou à sortir la voiture.

La neige continue de tomber tandis que le narrateur s’aventure dans la forêt. Il remarque ses empreintes dans la neige. Puis il aperçoit un gros rocher devant lui. Il se sent fatigué et décide de se reposer sur le rocher. Le rocher lui donne une sensation de froid. Il se rend compte à quel point il a pris une mauvaise décision. Il n’aurait jamais dû venir dans la forêt. Il aurait pu retourner à la voiture, mais la neige a désormais recouvert ses traces. Le ciel est sombre et sans lune.

Le narrateur aperçoit une présence au loin. À mesure que la présence se rapproche, le narrateur est inondé de lumière et de chaleur. Il essaie d’engager la présence, en demandant qui ils sont et pourquoi ils sont avec lui. La présence répond avec une voix aimante, mais révèle peu de choses.

Lorsque la présence disparaît, le narrateur est incapable de discerner ce qu’il vient de vivre. Il aurait pu avoir des hallucinations, ou sa présence aurait pu être une vision.

Il ne neige plus. Le narrateur lève les yeux pour voir les étoiles et la lune. Il est reconnaissant pour la lumière, mais n’arrive toujours pas à décider quoi faire ni comment sortir du bois. Puis il aperçoit un couple de personnes âgées qui marche devant lui. Il les engage comme des étrangers, ignorant qu’ils sont en fait ses parents. Ses parents tentent de le faire sortir du bois, lui répétant à plusieurs reprises qu’ils s’inquiètent pour lui et qu’ils veulent l’aider. Le narrateur ne sait toujours pas quoi faire. Il retourne au rocher et se rassied. Il sait qu’il peut faire ce qu’il veut, mais il se sent trop fatigué pour faire quoi que ce soit. Il essaie de se reposer sans s’endormir.

Le narrateur voit un homme en costume devant lui. L’homme n’a ni voix ni visage. Il s’approche des parents du narrateur. La lumière de la présence inonde la forêt. Le narrateur décide de rejoindre ses parents et l’homme et d’aller vers la lumière. Alors qu’ils s’aventurent hors de la forêt et dans le vide blanc, le narrateur se sent plein d’entrain. Il peut respirer pour la première fois et les choses semblent reprendre un sens.



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