vendredi, novembre 8, 2024

Un autre cas d’un Canadien malade s’est vu offrir la mort au lieu d’un traitement – cette fois, un ancien combattant

Un ancien combattant cherchant de l’aide pour un SSPT et une lésion cérébrale traumatique s’est plutôt vu offrir la perspective d’une mort assistée

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Un autre cas a émergé d’un patient canadien souffrant d’une maladie chronique qui s’est vu offrir l’euthanasie au lieu d’un traitement.

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Cette semaine, Global News a interviewé un vétéran des Forces canadiennes souffrant de SSPT qui était offert avec désinvolture l’option de l’euthanasie lors d’une conversation avec un employé d’Anciens Combattants Canada.

L’ancien combattant, qui n’a pas été nommé, tentait de demander de l’aide pour se remettre de lésions cérébrales traumatiques subies à la suite de son service militaire, qui comprenait des déploiements de combat.

Sans y être invité, un agent de service d’Anciens Combattants Canada a alors mentionné que l’ancien combattant pouvait opter pour l’aide médicale à mourir. Les membres de la famille du vétéran contactés par Global News ont déclaré qu’il se sentait trahi et dégoûté par l’offre, et que la rencontre avait fait dérailler ce qui avait été auparavant un changement progressif et positif vers la guérison.

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« ACC regrette profondément ce qui s’est passé », lit-on dans une déclaration publiée à Global News par Anciens Combattants Canada.

L’histoire survient quelques jours seulement après qu’un article largement diffusé de l’Associated Press a révélé des révélations sur un patient à London, en Ontario, qui a également reçu une offre spontanée d’euthanasie.

Roger Foley souffre d’un trouble cérébral dégénératif et a affirmé qu’on lui proposait si régulièrement l’euthanasie qu’il a commencé à enregistrer secrètement le personnel de l’hôpital. Dans un enregistrement obtenu par AP, un éthicien de l’hôpital dit à Foley que ses soins coûtent à l’hôpital « au nord de 1 500 $ par jour » et lui demande s’il a « un intérêt pour l’aide à mourir ».

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Les deux incidents s’ajoutent à une liste croissante de cas controversés dans lesquels des Canadiens atteints de maladies chroniques se sont vu offrir la mort au lieu d’un traitement.

L’an dernier, une femme de la Colombie-Britannique, Donna Duncan, a été autorisée à mourir médicalement assistée après des années de déclin de sa santé mentale, exacerbée par une incapacité chronique à accéder à des soins psychiatriques.

La mort de Duncan dans un hôpital d’Abbotsford a tellement aveuglé sa famille qu’elle a signalé le cas à la police d’Abbotsford. « Bien que nous ayons été partisans de la mort par assistance médicale dans les situations où il y a un diagnostic terminal ou la mort est imminente, nous n’avions aucune idée que les lois canadiennes laissent une place considérable à l’interprétation par les médecins militants », écrivaient-ils dans un communiqué à l’époque.

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Un autre Britanno-Colombien, Alan Nichols, a été euthanasié quelques jours seulement après que sa famille l’a amené à l’hôpital de Chilliwack pour se remettre d’un épisode psychiatrique. Malgré les antécédents de maladie mentale grave et de tendances suicidaires de Nichols, sa mort a été approuvée par les autorités sanitaires après seulement quatre jours dans le service psychiatrique de l’hôpital.

En 2016, le Canada s’est joint à une poignée de juridictions dans le monde pour légaliser le suicide médicalement assisté, qui est officiellement appelé l’aide médicale à mourir (AMM). Même si, à l’époque, l’AMM était strictement réservée aux Canadiens atteints de maladies en phase terminale dont le décès était « raisonnablement prévisible ».

Après qu’une décision de la Cour supérieure du Québec a annulé la disposition «raisonnablement prévisible» comme inconstitutionnelle, le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau a répondu en donnant le feu vert à une série de réformes qui ont effectivement donné au Canada les lois sur l’euthanasie les plus permissives au monde. À partir de mars, l’euthanasie sera même accessible aux patients dont la seule condition sous-jacente est une maladie mentale.

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L’euthanasie devient rapidement l’une des principales causes de décès au Canada. En 2021, le Canada a enregistré 10 064 cas d’euthanasie, ce qui représente 3,3 % de tous les décès nationaux. De plus, ce chiffre représente une augmentation de 32,4 % du nombre d’aides à mourir par rapport à l’année précédente.

« Toutes les provinces continuent de connaître une croissance constante d’une année à l’autre », rapporté par Santé Canada.

Et au milieu d’une pénurie sans précédent de soins de santé au Canada nombre croissant d’instances des salles d’urgence fermées par manque de personnel, les propres calculs internes du gouvernement fédéral ont identifié l’euthanasie comme une économie potentielle.

En 2020, un rapport par le Bureau parlementaire du budget a estimé que chaque décès par AMM représentait environ 17 000 $ en économies sur les « coûts de fin de vie ».

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