Un associé d’Abramovich avec des liens canadiens sanctionné au Royaume-Uni dans le cadre d’un gel des avoirs de 16 milliards de dollars

Tenenbaum a déclaré au Financial Post qu’il avait acheté Ervington à une fiducie appelée Norma Investments.

La famille d’Abramovich était auparavant le bénéficiaire effectif de Norma, a déclaré Tenenbaum, mais au moment où il a cherché à acheter Ervington à Norma, il était contrôlé par Davidovich.

Le Wall Street Journal a rapporté en mars que le contrôle de Norma, longtemps lié à Abramovich, avait été transféré à Davidovich au moment de l’invasion de l’Ukraine.

Tenenbaum est né à Kiev lorsque l’Ukraine faisait encore partie de l’Union soviétique. Dans les années 1970, sa famille a immigré au Canada, où il a grandi, est allé à l’université et a lancé sa carrière comme comptable et auditeur.

Le site Web de Companies House, le registre des sociétés du gouvernement britannique, répertorie Tenenbaum comme un ressortissant canadien et un résident de Jersey dans les îles anglo-normandes. Reuters a rapporté le mois dernier qu’il se décrivait comme « un citoyen britannique ».

Tenenbaum n’était pas immédiatement disponible pour commenter son ajout à la liste des sanctions du Royaume-Uni.

Il a déclaré à Reuters dans un communiqué le mois dernier qu’il n’était pas d’accord avec la caractérisation d’Abramovich comme un proche allié de Poutine pendant des décennies.

« J’espère que les mesures injustes imposées à M. Abramovich seront réévaluées », a-t-il déclaré à l’agence de presse.

Abramovich a été sanctionné par le Canada, mais pas Tenenbaum.

Un porte-parole d’Affaires mondiales Canada a refusé de répondre aux questions sur Tenenbaum ou de dire si une sanction était envisagée.