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LANGLEY, BC — Un rapport de l’agence de sécurité des travailleurs de la Colombie-Britannique indique que les dangers potentiels d’un cèdre en feu ont été identifiés, mais qu’aucune mesure n’a été prise avant qu’il ne tombe, tuant un jeune pompier forestier et en blessant deux autres l’été dernier.
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Le rapport d’enquête de 21 pages sur les incidents de WorkSafeBC a mis en évidence une gestion inefficace des risques, une supervision, une formation et une orientation inadéquates des jeunes travailleurs, des procédures de travail dangereuses et une normalisation des risques.
Devyn Gale, 19 ans, a été tuée lorsqu’un arbre en feu l’a frappée alors qu’elle luttait contre un incendie de forêt au nord-est de Revelstoke en juillet dernier.
« Même si le danger du cèdre en feu a été signalé, aucune mesure n’a été prise pour éliminer ou atténuer les risques », indique le rapport daté du 2 juillet 2024. « Cela contrevient aux exigences réglementaires, ainsi qu’aux procédures décrites dans le cours d’évaluation de la faune et des arbres dangereux, à la norme de formation des équipes de pompiers et aux procédures de travail sécuritaires (du BC Wildfire Service). »
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Le rapport indique que les pompiers travaillant près de Gale « ont entendu un fort bruit de craquement, comme celui d’un arbre qui tombe », mais leurs tentatives de l’appeler sont restées sans réponse et lorsqu’ils sont allés voir comment elle allait, elle a été retrouvée au sol avec des blessures mortelles.
Le premier ministre David Eby a déclaré mercredi qu’il avait demandé au BC Wildfire Service de mettre en œuvre les réformes identifiées dans le rapport de WorkSafeBC comme des manquements à la sécurité lors du décès de Gale le 13 juillet 2023.
Il a déclaré qu’il était clair que quelque chose s’était « tragiquement mal passé » et que des réformes devaient être mises en œuvre pour garantir que les travailleurs soient soutenus et reçoivent une formation afin de prévenir les blessures et les décès.
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« Il était évident, après la mort de Devyn, que quelque chose de tragique s’était passé sur le site », a-t-il déclaré. « Il ne fait aucun doute que les personnes qui s’inscrivent au service de lutte contre les incendies de forêt s’inscrivent pour un travail intrinsèquement risqué et difficile. Mais cela ne devrait jamais être risqué ou dangereux à cause d’un manque de formation, car une préoccupation soulevée par quelqu’un concernant la sécurité n’a pas été prise en compte comme elle aurait dû l’être. »
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Lors d’une conférence de presse sans rapport avec l’affaire, M. Eby a déclaré qu’on lui avait dit que des « changements importants » avaient déjà été apportés, notamment pour garantir que les jeunes pompiers « bénéficient des protections qu’ils méritent ».
Eby a assisté aux funérailles de Gale l’année dernière à Revelstoke, où des centaines de résidents de la ville ont bordé un itinéraire de procession commémorative des pompiers et des premiers intervenants de BC Wildfire.
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Le rapport de WorkSafeBC indique qu’il n’existe aucune preuve qu’une évaluation des arbres dangereux ait été effectuée sur le cèdre en feu sur le site avant que les travailleurs ne commencent leur travail.
Le rapport a identifié six violations de la Loi sur la santé et la sécurité au travail et des règlements du BC Wildfire Service, notamment le défaut de fournir à ses travailleurs des informations, des instructions, une formation et une supervision adéquates pour assurer leur sécurité, et le défaut de veiller à ce que les activités impliquant l’abattage d’arbres soient correctement planifiées.
WorkSafeBC affirme que sa mission est de « prévenir les blessures, les maladies et les décès au travail et de soutenir les travailleurs blessés par une indemnisation équitable et une réadaptation efficace ».
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