Un ancien médecin fait face à une accusation d’homicide involontaire coupable après le décès d’un Québécois à la suite d’une opération

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MONTRÉAL — Un ancien médecin a été accusé d’homicide involontaire coupable après le décès d’un homme de 84 ans à la suite d’une opération chirurgicale en 2019, a annoncé mardi la police de Laval, au Québec.

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Isabelle Desormeau a été arrêtée le 30 mars et libérée sous conditions et promesse de comparaître pour sa mise en accusation le 21 avril, a indiqué le service de police du nord de Montréal.

Desormeau, a indiqué la police, était l’anesthésiste au moment de l’opération et, selon les dossiers, n’a pas pratiqué depuis plusieurs années.

La police a déclaré que Desormeau, 52 ans, fait face à un chef d’accusation d’homicide involontaire coupable en lien avec le décès du patient le 1er novembre 2019 à l’hôpital Cité-de-la-Santé de Laval, en banlieue de Montréal.

Un résumé des faits compilés par la police est inclus dans une décision de la Cour supérieure du Québec qui refuse une demande de la police d’avoir accès à des dossiers scellés détenus par le Collège des médecins du Québec.

Selon le jugement de la Cour supérieure du Québec, la victime, dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication, s’est rendue à l’hôpital au nord de Montréal le 31 octobre 2019, souffrant de douleurs à l’estomac, et a subi une intervention chirurgicale. Avant la chirurgie, le patient a convenu que si le chirurgien découvrait quelque chose de grave pendant l’intervention, il ne voulait pas être réanimé ou intubé.

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La décision du tribunal indique que lors de l’opération, le chirurgien a conclu que l’état du patient était grave. Le médecin a quitté la salle d’opération et a dit à la nièce du patient que l’homme serait transféré aux soins intensifs et recevrait des soins palliatifs. Le patient devait vivre quelques jours au plus.

Après que le chirurgien ait fermé le patient et quitté la salle d’opération, Desormeau aurait dit au médecin des soins intensifs que la victime n’avait pas de famille. Desormeau aurait également déclaré qu’un lit de soins intensifs n’était pas nécessaire pour l’homme, puis aurait retiré le respirateur du patient alors qu’il était sous anesthésie. Elle lui aurait alors donné des médicaments dont la nature fait l’objet d’une interdiction de publication.

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La victime est décédée environ 20 minutes plus tard. Desormeau aurait été confronté à deux infirmières mais aurait ignoré leurs protestations. Une plainte contre elle a été déposée le même jour.

Les documents judiciaires indiquent qu’après avoir reçu des rapports des infirmières et parlé à Desormeau – qui a insisté sur le fait que les médicaments qu’elle administrait étaient destinés aux soins palliatifs – le directeur des services professionnels de l’hôpital a appelé la police.

Aucune des allégations n’a été testée devant les tribunaux.

Le Collège des médecins du Québec affirme que Desormeau a démissionné le 18 décembre 2019.

La police de Laval demande à toute personne ayant des informations sur l’accusé ou l’incident de les contacter.

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