Un ancien cadre de SNC-Lavalin condamné à une peine de prison dans une affaire de corruption relais

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Un ancien dirigeant du Groupe SNC-Lavalin Inc. a été condamné à trois ans et demi de prison en lien avec un stratagème de corruption concernant un contrat de réparation d’un pont à Montréal, a annoncé la GRC.

Normand Morin, ancien vice-président de haut rang de la firme d’ingénierie, a reçu sa sentence mardi après sa condamnation pour corruption et fraude le mois dernier.

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Une enquête policière a révélé que des dirigeants de SNC-Lavalin avaient versé des pots-de-vin d’environ 2,3 millions de dollars afin d’obtenir un contrat de 128 millions de dollars pour la réparation du tablier du pont Jacques-Cartier au début des années 2000.

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En 2017, Michel Fournier, ancien directeur général de la Société des Ponts Fédéraux, a reconnu avoir reçu des pots-de-vin via des comptes bancaires suisses entre 1997 et 2004.

Fournier, qui a été chef de cabinet de Jean Chrétien lorsqu’il était chef de l’opposition au début des années 1990, a été condamné à cinq ans et demi de prison et a depuis obtenu une libération conditionnelle totale.

L’ancien vice-président du SNC, Kamal Francis, a également été accusé de faux et de fraude en 2021. Les procédures judiciaires sont en cours, a indiqué la GRC.

SNC-Lavalin – maintenant connue sous le nom d’AtkinsRealis – a accepté en 2022 de verser au Québec près de 30 millions de dollars sur trois ans pour régler des accusations de corruption criminelle découlant des travaux sur le pont qui enjambe le fleuve Saint-Laurent entre Montréal et Longueuil, au Québec.

L’entente, dite entente de poursuites différées, permettait à l’entreprise de continuer à faire affaire avec les gouvernements du Québec et du Canada ainsi qu’à l’étranger.

La GRC a déclaré que les accusations résultaient d’une enquête complexe baptisée Projet Agrafe (« Staple ») qui a débuté en 2013. Elle a été menée par la division des enquêtes sensibles et internationales de la force, mandatée pour enquêter sur les activités criminelles qui constituent une menace pour le gouvernement du Canada. institutions, agents publics ou à l’intégrité de la Couronne.

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SNC-Lavalin a déjà été accusée de corruption et de fraude en lien avec son travail passé en Libye, qui est devenu le point central de la bataille très médiatisée de 2019 entre le premier ministre Justin Trudeau et la procureure générale de l’époque, Jody Wilson-Raybould.

En décembre 2019, l’entreprise a conclu un accord selon lequel sa division de construction a plaidé coupable à un seul chef d’accusation de fraude, accompagné d’une amende de 280 millions de dollars, tandis que d’autres accusations liées à des actes commis en Libye entre 2001 et 2011 ont été abandonnées. L’entreprise a conservé le droit de soumissionner pour les contrats du gouvernement fédéral.

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Le même mois, l’ancien vice-président de SNC-Lavalin, Sami Babawi, a été reconnu coupable de corruption de fonctionnaires étrangers et d’empochage de millions de dollars. Il a été condamné à huit ans et demi de prison en janvier 2020 après qu’un jury l’a reconnu coupable de cinq accusations de fraude et de corruption.

Il a jusqu’au début de 2025 pour rembourser les 24,69 millions de dollars qu’il a gagnés grâce à ses crimes.

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