Un adolescent canadien accusé d’avoir dégradé un temple vieux de 1 200 ans au Japon

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La police enquête à la suite d’informations selon lesquelles un touriste canadien de 17 ans aurait dégradé un temple vieux de 1 200 ans au Japon en gravant son nom sur un pilier en bois.

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L’incident s’est produit au complexe du temple Toshodaiji Kondo au début du mois. Le temple, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est l’un des huit sites qui composent le Monuments historiques de l’ancienne Narala capitale du Japon de 710 à 784.

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L’incident fait toujours l’objet d’une enquête et bien que le Canadien n’ait pas été détenu, il sera renvoyé devant les procureurs s’il est reconnu coupable d’avoir enfreint la loi sur la protection des biens culturels.

Selon la loi japonaise, toute personne qui a endommagé un objet de « bien culturel important » pourrait encourir jusqu’à cinq ans de prison ou une amende de 300 000 ¥ (environ 2 819 $), rapporte Bbc.

Le pilier ferait partie du « Golden Hall » du temple et a été désigné trésor national en 1951.

« Même si cela a pu être fait sans malveillance, c’est toujours regrettable et triste », a déclaré un moine du temple Toshodaiji aux médias locaux.

L’incident se produit quelques semaines seulement après qu’un touriste britannique a été capturé sur vidéo en train de graver le nom de sa fiancée, ainsi que le sien, dans un mur du Colisée de Rome.

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En 2018, un touriste canadien en Thaïlande a été condamné à une amende après avoir peint au pistolet les murs de la porte Tha Pae à Chiang Mai.

Un deuxième touriste, un homme du Royaume-Uni, a également été inculpé dans l’incident. La Canadienne, une Albertaine de 22 ans, a par la suite été condamnée à payer une amende d’environ 4 000 $.

Le couple a été filmé par des caméras de sécurité dégradant le mur, qui fait partie d’une structure du XIIIe siècle qui forme un carré autour du centre-ville de Chiang Mai, après s’être « ridiculement ivre » et être tombé sur une bouteille de peinture en aérosol sur le chemin du retour vers une auberge.

Ils ont été arrêtés le lendemain matin et ont passé une nuit en garde à vue avant que les accusations ne soient portées.

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