jeudi, décembre 19, 2024

Un acteur clé du vol de sirop d’érable au Québec condamné à payer une amende de 10 millions de dollars

Richard Vallières a récemment obtenu une semi-liberté, mais devra purger encore six ans s’il ne peut pas payer l’amende.

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La Cour suprême du Canada a statué que Richard Vallières, l’un des acteurs clés du tristement célèbre vol de sirop d’érable au Québec, doit en effet payer une amende de 10 millions de dollars pour ses crimes ou purger une autre peine de six ans derrière les barreaux.

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La décision rendue jeudi matin rétablit la peine de Vallières, 43 ans, reçue en 2017 à la suite d’un procès à Trois-Rivières. Il a été récemment semi-liberté accordée sur sa peine de sept ans et 10 mois. Mais le juge de la Cour supérieure Raymond Pronovost a ordonné il y a cinq ans que Vallières purge une peine de six ans de prison consécutivement s’il n’est pas en mesure de payer une amende de 10 millions de dollars dans les 10 ans.

L’amende est basée sur la valeur des gallons de sirop d’érable que Vallières a admis avoir vendus. Il a admis avoir réalisé un bénéfice de 1 million de dollars sur ces ventes. Il a fait appel de l’amende et la Cour d’appel du Québec l’a réduite à 1 million de dollars.

Jeudi, la Cour suprême a jugé que la cour d’appel avait tort. Il a statué que Vallières est « tenu de payer une amende égale à la valeur des biens qui étaient en sa possession ou sous son contrôle, soit 10 000 000 $. Même si le montant de l’amende compensatoire peut sembler élevé, il est justifié compte tenu du régime de confiscation des produits de la criminalité.

« L’amende imposée à M. Vallières est fixée à 9 171 397,57 $, soit 10 000 000 $ moins le montant de l’ordonnance de dédommagement, soit 828 602,43 $. M. Vallières a 10 ans pour payer cette amende, à défaut de quoi il est passible d’un emprisonnement de six ans consécutif à toute autre peine d’emprisonnement.

L’amende fixée par Pronovost était basée sur la valeur de la propriété qui était en possession ou sous son contrôle de Vallières après le vol du sirop d’érable.

«Ce montant est justifié compte tenu du régime de confiscation des produits du crime, en vertu duquel une amende doit, en principe, être égale à la valeur des biens dont un contrevenant a eu la possession ou le contrôle à un moment donné. Parce qu’un tribunal n’a pas le pouvoir discrétionnaire de limiter le montant d’une amende en lieu et place du profit tiré par un contrevenant de ses activités criminelles, la Cour d’appel a assumé un pouvoir discrétionnaire qu’elle n’avait pas lorsqu’elle a réduit l’amende (de Vallières). Cour suprême a écrit dans sa décision de 35 pages.

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Au cours de l’été 2012, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec — l’organisme qui encadre la mise en marché du sirop d’érable pour les producteurs québécois et agit à titre d’agence de vente réglementée — s’est rendu compte que 9 571 barils de sirop, sur les 16 224 entreposés à son entrepôt de St- Louis-de-Blandford, avait été vidé. Le sirop stocké dans ces tonneaux avait été remplacé par de l’eau. La fédération a appelé la Sûreté du Québec et signalé que 17,8 millions de dollars de sirop d’érable avaient été volés au groupe, qui représente plus de 7 000 producteurs de sirop.

L’enquête a révélé qu’Avik Caron, le mari d’une des quatre personnes qui possédaient l’entrepôt, a ourdi le plan pour voler le sirop et en a offert la majeure partie à Vallières.

Plus de 20 personnes ont été arrêtés dans l’enquête de la SQ, et Vallières a reçu l’une des peines les plus dures. Lorsque la SQ a commencé à procéder à des arrestations, la nouvelle de l’enquête a fait la une des journaux internationaux.

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