Ubisoft a eu une année difficile, mais en grande partie de sa propre conception. Le développeur a subi vague après vague de controverse, allant de la gestion de ses franchises de longue date à de nouvelles initiatives comme Ubisoft Quartz, l’initiative NFT mal reçue du géant du jeu. Selon un nouveau rapport d’Axios, ces problèmes sont encore plus profonds, car l’entreprise saigne désormais des talents de haut niveau à un rythme alarmant.
Ubisoft, qui emploie plus de 20.000 personnes, connaît un « grand exode » de développeurs, qui impacte les délais de développement selon deux sources citées par Axios. Selon le rapport Axios, Ubisoft a déjà perdu 5 des 25 développeurs les plus crédités sur Far Cry 6, sa plus grande nouveauté de l’année, et 12 développeurs du top 50 de Assassin’s Creed Valhalla, Le plus gros jeu d’Ubisoft en 2020.
Cependant, les talents de haut niveau sont le seul domaine où Ubisoft saigne les développeurs. Les pages LinkedIn d’Ubisoft Québec et d’Ubisoft Montréal montrent que les deux studios ont perdu au moins 60 employés au cours des 12 derniers mois, et les raisons des départs sont nombreuses. Certains employés ont cité les bas salaires et les heures élevées, tandis que d’autres sont mécontents de la réponse d’Ubisoft à son calcul « #MeToo ».
Ubisoft serait devenu une cible facile pour les recruteurs qui cherchent à attirer des talents vers de nouveaux studios. Un ancien développeur d’Ubisoft a même déclaré qu’un autre employé les avait contactés car il n’y avait plus personne au studio qui savait comment résoudre un problème particulier.
LinkedIn indique désormais que le taux d’attrition d’Ubisoft – une mesure du taux de départ des employés d’une entreprise – est de 11 %, ce qui est inférieur aux 16 % d’Activision Blizzard, mais supérieur aux 9 % d’EA, aux 8 % de Take-Two Interactive et aux 7 d’Epic Games. %. L’industrie des jeux a déjà un taux de roulement notoirement élevé par rapport à d’autres industries, souvent en raison de mauvaises conditions de travail et de longues heures de travail.
Le leadership d’Ubisoft serait cependant à l’aise avec sa position. Le rapport cite une enquête interne qui, en partie, a demandé si les employés recommanderaient « Ubisoft comme un endroit idéal pour travailler ». Cette question a donné un score de 74, ce qui, selon Ubisoft, est conforme à celui des autres employeurs du secteur. Pendant ce temps, Ubisoft a promis des changements radicaux dans l’approche de son entreprise en matière de diversité et d’inclusivité.
La situation difficile d’Ubisoft est troublante, même si rien ne changera à moins que l’entreprise ne soit disposée à apporter des améliorations. Jusque-là, le problème ne fera probablement qu’empirer, le cyclisme dans les nouveaux développeurs étant que les plus expérimentés trouvent de meilleurs endroits pour travailler.
Source : Axios
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