Twitter s’est retiré d’un accord volontaire de l’Union européenne pour lutter contre la désinformation en ligne. Dans un tweet repéré par , Thierry Breton, commissaire au marché intérieur du bloc, a déclaré que Twitter s’était retiré du « » de l’UE contre la désinformation. « Vous pouvez courir mais vous ne pouvez pas vous cacher. Nos équipes sont prêtes pour l’application », a déclaré Breton, faisant référence à l’UE. À partir du 25 août, la DSA exigera que les « très grandes plateformes en ligne » comme Twitter soient plus proactives avec la modération de contenu.
Twitter quitte le code de conduite volontaire de l’UE contre la désinformation.
Mais les obligations demeurent. Vous pouvez courir mais vous ne pouvez pas vous cacher.
Au-delà des engagements volontaires, la lutte contre la désinformation sera une obligation légale en vertu #DSA depuis le 25 août.
Nos équipes seront prêtes pour l’exécution.
—Thierry Breton (@ThierryBreton) 26 mai 2023
Twitter n’opère pas de service de communication qu’Engadget pourrait contacter pour commenter. Avant la prise de contrôle d’Elon Musk en octobre dernier, Twitter a signé le Code de bonnes pratiques de l’UE contre la désinformation en 2018, aux côtés d’entreprises telles que Meta, la société mère de Facebook, Google et TikTok. Bien que le code soit volontaire, l’UE qui s’en tiendrait à l’accord compterait pour la conformité à la DSA. Comme Tech Crunch note, la décision de Twitter de se retirer de l’accord trois mois seulement avant que l’UE ne commence à appliquer le DSA semble suggérer que la société prévoit de contourner les règles du bloc sur la modération du contenu.
Cependant, ignorer le DSA pourrait se transformer en un combat coûteux pour Twitter et Elon Musk. La législation permet aux responsables de l’UE d’infliger des sanctions pouvant aller jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires annuel mondial en cas d’infraction, avec un potentiel d’amendes pouvant atteindre 20 % du chiffre d’affaires mondial en cas de non-conformité répétée. La Commission européenne a également déclaré que la non-conformité répétée pourrait conduire l’UE à bloquer l’accès aux services incriminés.