« Turning Red » raconte l’histoire d’une jeune fille de 13 ans confiante, quoique stupide, nommée Mei Lee (voix de Rosalie Chiang) qui entre dans les années difficiles de la puberté et se retrouve déchirée entre rester la fille dévouée de sa mère et le chaos de l’adolescence. Sa mère protectrice et définitivement autoritaire, Ming (voix de Sandra Oh), est toujours juste derrière, car l’expérience de la puberté de Mei Lee ne ressemble à personne d’autre dans sa vie. Au moment où ses intérêts, ses relations et son corps commencent à changer, Mei Lee se rend compte que chaque fois qu’elle est trop stimulée émotionnellement, elle « pouf » dans un panda roux géant. Le film vient de Domee Shi, lauréat d’un Oscar, le réalisateur du court métrage Pixar « Bao », et il a un scénario de Shi et Julia Cho (« Big Love », « Fringe »).
Le film n’est que le dernier d’une série de sorties de Disney à se diriger vers Disney + immédiatement, sinon peu de temps après la sortie en salles, et poursuit une tendance discutable de traitement des sujets. « Soul » présentait un casting à prédominance noire, « Luca » aurait aussi bien pu être « Call Me By Your Name » pour les enfants, et « Encanto » a bénéficié d’une sortie théâtrale raccourcie avant de frapper Disney + (mais reste le film d’animation le plus rentable de 2021) et présente une distribution presque exclusivement latine. Bien que la décision de passer au streaming soit sans aucun doute le meilleur plan possible pour la sécurité du public compte tenu de l’état de la pandémie en ce moment, c’est une véritable déception que « Turning Red », un autre long métrage d’animation centré sur un personnage principal d’une identité marginalisée, soit ne recevra pas le traitement théâtral massif qu’il mérite.