Le gouvernement Trump a décidé de réduire de 400 millions de dollars le financement fédéral de l’Université de Columbia en raison de manifestations pro-Hamas et d’allégations d’antisémitisme sur le campus. Un groupe de travail fédéral examine également les contrats de subventions, menaçant des suspensions. Des manifestants ont distribué des brochures du Hamas, entraînant des arrestations. Barnard College, lié à Columbia, a tenté de se dissocier des événements, tandis que des responsables fédéraux visiteront Columbia pour évaluer la protection des droits civils des étudiants juifs.
La décision de couper le financement fédéral pour l’Université de Columbia
Le gouvernement Trump a pris la décision de réduire de 400 millions de dollars le financement fédéral destiné à l’Université de Columbia, en réponse aux manifestations pro-Hamas qui perturbent l’ordre sur le campus de cette prestigieuse institution. Cette information a été initialement rapportée par le Free Press, qui a souligné que des manifestants avaient occupé un bâtiment, diffusé de la propagande terroriste, et auraient même agressé un membre du personnel de Barnard College, affilié à Columbia, à partir du 26 février.
Ces coupes de financement s’inscrivent dans le cadre d’un examen plus large mené par l’administration Trump concernant la situation de l’université, marquée par des allégations d’antisémitisme croissant sur le campus. Harrison Fields, porte-parole de la Maison Blanche, a affirmé que le racisme antisémite, en particulier sur les campus universitaires, ne serait pas toléré et que Columbia devrait rendre des comptes pour ne pas avoir protégé ses étudiants de manière adéquate.
Les actions du groupe de travail fédéral sur l’antisémitisme
Le nouveau groupe de travail fédéral dédié à la lutte contre l’antisémitisme examine également les contrats de subventions fédérales. Selon Fields, ce groupe envisage des suspensions liées à plus de 50 millions de dollars de contrats ainsi qu’à plus de 5 milliards de dollars d’engagements de subventions, afin de s’assurer que l’université respecte les réglementations fédérales.
Au milieu de cette agitation, des manifestants ont distribué des brochures rédigées par le Bureau des médias du Hamas, qui justifient les actions du groupe lors des événements tragiques du 7 octobre. La situation a conduit à des arrestations, notamment de neuf personnes qui occupaient le Milstein Center for Teaching and Learning de Barnard College. La police a également dû intervenir suite à une menace de bombe, bien que peu de détails aient été fournis à ce sujet.
Barnard College, situé juste en face du campus principal de Columbia, a tenté de se dissocier des événements, affirmant qu’il s’agit d’une institution distincte, bien que liée. Le chaos a débuté après l’expulsion de deux étudiants qui avaient perturbé un cours sur l’histoire israélienne, ce qui a entraîné des manifestations de grande ampleur.
Le groupe de travail sur l’antisémitisme a annoncé que Columbia serait l’une des dix universités visitées par des responsables fédéraux pour examiner leurs efforts en matière de protection des droits civils des étudiants juifs. L’ancien président Trump a mis en garde contre l’arrêt de tout financement fédéral pour les établissements qui tolèrent des manifestations illégales.