John Thune, leader républicain au Sénat, a soutenu l’idée que Donald Trump a présenté un ‘argument solide’ pour récupérer le canal de Panama et acquérir le Groenland. Trump a évoqué ces sujets en soulignant leur importance pour la sécurité mondiale. Des tensions ont émergé lors d’un échange avec le Premier ministre danois, tandis que des réactions critiques sont apparues de la part de figures publiques. Les discussions entre les États-Unis et le Danemark devraient se poursuivre sous la présidence de Trump.
Le leader républicain au Sénat, John Thune, représentant du Dakota du Sud, a exprimé dimanche son soutien à l’idée que le président Donald Trump a avancé un ‘argument solide’ concernant l’acquisition du canal de Panama et du Groenland.
Importance de ces déclarations
Trump a souvent évoqué son intention de ‘récupérer’ le canal de Panama et de s’approprier le Groenland, affirmant que les Groenlandais ‘souhaitent être avec nous’. Il a également souligné que la possession du Groenland par les États-Unis est ‘vitale pour la sécurité mondiale.’
La semaine dernière, le président a eu un échange ‘intense’ avec le Premier ministre danois, au cours duquel il aurait été particulièrement agressif. Un officiel a décrit cet appel au Financial Times comme ‘désastreux’, créant une ‘réaction froide’ parmi les responsables danois. Trump a mis en garde le Danemark contre d’éventuelles sanctions s’il s’opposait à la vente du Groenland.
Lors de son discours inaugural, Trump a exprimé sa déception face au transfert du contrôle du canal de Panama au Panama, soutenant que les navires américains sont ‘excessivement facturés.’
Le président panaméen, José Raúl Mulino, a défendu récemment les frais de transit, affirmant que le canal est ‘non négociable’. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le gouvernement de Panama a exprimé ses préoccupations face à la menace de Trump de revendiquer le canal, considérée comme une violation de la Charte de l’ONU.
Perspectives sur la situation
Thune s’est exprimé sur le plateau de Sunday Morning Futures de Fox News, abordant des enjeux internationaux majeurs, notamment l’augmentation de la flotte navale américaine pour équilibrer le potentiel militaire de la Chine.
Dans ce contexte, il a mentionné les ambitions de Trump concernant le Groenland et le canal de Panama. ‘En fin de compte, tout est une question de maintien de la force économique du pays. Les actions et les discours du président soulèvent un argument très convaincant concernant le Panama et le Groenland, et il y a un optimisme en Amérique qui n’a pas été ressenti depuis longtemps,’ a déclaré Thune.
‘Ce pays a longtemps été englué dans la réglementation et la paperasse. Ce président, avec l’aide des membres du Congrès, cherche à libérer les Américains et les investisseurs,’ a-t-il ajouté.
‘C’est pourquoi vous voyez des pays comme l’Arabie Saoudite vouloir investir en Amérique. Ils perçoivent désormais ce pays comme un lieu attractif pour leurs investissements, avec une approche différente en matière de fiscalité et de réglementation,’ a-t-il conclu. ‘Nous voulons faire des États-Unis un véritable pôle d’attraction, et je crois que ces politiques y contribueront.’
Réactions des personnalités publiques
Rory Stewart, ancien député conservateur britannique et animateur de podcast, a commenté sur X, anciennement Twitter : ‘Trump se distingue clairement des dirigeants précédents, n’hésitant pas à agir sans prétendre à des motivations justes. Les conséquences de cet abus de pouvoir pourraient être considérables.’
Yanis Varoufakis, ancien ministre des Finances grec, a noté sur X : ‘Le Groenland a quitté l’UE en 1985, lorsque le Danemark lui a accordé son autonomie. En 2009, l’UE a bloqué son retour à cause de… droits de pêche. Pour quelques tonnes de poisson, l’UE a perdu son droit de s’opposer à Trump. Seuls les Groenlandais peuvent maintenant lui dire : « laissez le Groenland tranquille ! »
La sénatrice démocrate Elizabeth Warren du Massachusetts a tweeté la semaine dernière : ‘Nombre de mots dans le discours inaugural de Trump concernant le changement de nom du golfe du Mexique, la montagne Denali, et le canal de Panama : 213. Nombre de mots sur le logement, la santé ou la garde d’enfants : Zéro.’
Susan Glasser, rédactrice au The New Yorker, a également tweeté : ‘Mise à jour : Nous sommes le 22/01 et les œufs coûtent toujours trop cher, la guerre en Ukraine perdure. De plus, Trump a gracié les Proud Boys, menacé le Panama, et fait face à des critiques pour son manque de compassion.’
Avenir des relations internationales
Les discussions entre les États-Unis et le Danemark devraient se poursuivre de manière plus formelle maintenant que Trump est de retour au pouvoir. La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a rencontré des chefs d’entreprise danois la semaine dernière pour explorer comment se préparer à de possibles tarifs.
Mise à jour 26/01/25, 18h28 ET : Cet article a été enrichi d’informations complémentaires.