mercredi, avril 2, 2025

Trump avertit de frappes aériennes en cas de non-conformité de l’Iran, alors que les États-Unis déploient des bombardiers et que Téhéran active ses missiles.

Donald Trump a menacé de bombarder l’Iran si Téhéran ne conclut pas un nouvel accord nucléaire avec les États-Unis. En réponse au rejet iranien des négociations directes, Trump a intensifié les sanctions et déployé des bombardiers B-2, tandis que l’Iran renforçait ses capacités militaires. Le président iranien a refusé les pourparlers directs, citant la méfiance, tandis que des menaces pesaient sur Trump, entraînant une surveillance accrue des autorités américaines.

Trump et ses menaces contre l’Iran

Donald Trump a récemment exprimé sa détermination à bombarder l’Iran « comme jamais auparavant » si le gouvernement de Téhéran ne se plie pas à ses exigences et ne conclut pas un nouvel accord nucléaire avec les États-Unis. Lors d’une communication adressée au Guide suprême iranien, Ali Khamenei, le 7 mars, Trump a mis en place un ultimatum glaçant : soit l’Iran signe un nouvel accord, soit il devra faire face à de possibles actions militaires. Dans cette lettre, Trump a également proposé des négociations directes pour établir un nouvel accord nucléaire, tout en avertissant des conséquences sévères si l’Iran choisissait de refuser cette offre et de continuer son programme nucléaire.

Les tensions s’intensifient

Suite à la proposition américaine, l’Iran a rejeté l’idée de négociations directes concernant son programme nucléaire, ce qui a provoqué la colère de Trump. Il a menacé d’intensifier les sanctions contre Téhéran dans le cadre de sa stratégie de pression maximale, affirmant à NBC : « S’ils ne concluent pas d’accord, il y aura des bombardements. Ce seront des bombardements comme ils n’en ont jamais vus auparavant. » En réponse, Khamenei a fait savoir que les États-Unis seraient confrontés à de graves conséquences s’ils choisissaient d’agir contre l’Iran.

Alors que les tensions montent, les États-Unis ont déployé plusieurs bombardiers stratégiques B-2 sur l’île britannique de Diego Garcia, tous potentiellement dirigés vers l’Iran. Malgré la distance de plus de 2 300 miles, ces bombardiers disposent d’une autonomie impressionnante de 6 900 miles et peuvent frapper des cibles avec une charge explosive considérable. Pendant ce temps, des rapports indiquent que l’Iran se prépare à une éventuelle attaque américaine, renforçant ses capacités militaires en déployant des missiles capables d’atteindre des positions américaines.

Le président iranien, Masoud Pezeshkian, a fermement rejeté les négociations directes avec les États-Unis, soulignant que la méfiance était la principale cause des problèmes actuels. Il a laissé entendre que des négociations indirectes pourraient encore être envisageables. Parallèlement, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré qu’il ne négocierait pas tant que la pression américaine serait en place. Des vidéos de propagande iraniennes ont également révélé une « ville de missiles » souterraine, montrant la détermination de l’Iran à défendre ses intérêts.

En réaction à ces tensions, Trump a mis en garde que des instructions étaient déjà en place pour riposter de manière dévastatrice si un complot iranien visait sa vie. Les menaces iraniennes à l’encontre de Trump et d’autres membres de son administration sont surveillées de près par les autorités américaines, notamment après qu’un agent iranien ait été accusé d’avoir planifié un assassinat.

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