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Le premier ministre Justin Trudeau s’est joint à ceux qui critiquent les licenciements massifs de BCE Inc. qui laisseraient 4 800 personnes au chômage.
« Il s’agit d’une décision stupide de la part d’une entreprise qui devrait être mieux informée », a déclaré le premier ministre aux journalistes vendredi, au lendemain de l’annonce par Bell Canada des suppressions d’emplois. « Je suis assez énervé par ce qui vient de se passer. »
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Trudeau a déclaré que les licenciements dans les médias érodaient la « démocratie même » du Canada à une époque où les gens ont plus que jamais besoin de sources d’information fiables en raison de la désinformation et de la désinformation.
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Les suppressions d’emplois chez Bell Canada devraient réduire le nombre d’employés de 9 pour cent, dont moins de 10 pour cent provenant de la division Bell Média.
BCE n’a pas précisé quels autres postes devraient être supprimés, mais a déclaré que les réductions seront mises en œuvre à tous les niveaux de l’entreprise.
«Dans la mesure du possible, nous utilisons les postes vacants et l’attrition naturelle pour minimiser l’impact sur notre équipe», a déclaré Jacqueline Michelis, directrice des communications de Bell Canada, dans un courriel.
Les commentaires du premier ministre surviennent après que sa ministre du Patrimoine, Pascale St-Onge, a critiqué l’entreprise pour avoir rompu sa promesse d’investir dans l’information après avoir obtenu plus de 40 millions de dollars d’allègement réglementaire annuel.
« Ils gagnent encore des milliards de dollars. C’est toujours une entreprise très rentable et elle a toujours la capacité et les moyens de remplir sa part du marché, soit de livrer des reportages », a déclaré St-Onge.
Unifor, le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, s’est dit indigné par les licenciements, qui toucheront 800 de ses membres.
« C’est une nouvelle absolument dévastatrice pour des milliers de travailleurs et leurs familles. Pour ajouter l’insulte à l’injure, l’entreprise procède à ces licenciements massifs tout en augmentant les dividendes versés aux actionnaires et en rachetant des actions », a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor.
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