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MONTRÉAL — Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu’il pensait quotidiennement à démissionner, mais il s’est engagé à rester chef du gouvernement dans une entrevue à Radio-Canada vendredi.
Trudeau a déclaré de manière ludique à l’animateur de radio Alec Castonguay lors d’une partie animée de l’émission « Midi info » que son travail peut parfois être difficile.
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«Je pense arrêter tous les jours. C’est un travail fou que je fais, faire des sacrifices personnels », a déclaré Trudeau, qui s’est séparé de sa femme depuis son entrée en fonction en 2015. « Bien sûr, c’est super difficile. »
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Mais Trudeau a déclaré que d’importants défis nationaux et internationaux le motivent néanmoins à conserver son poste et à faire face aux prochaines élections fédérales prévues l’année prochaine.
Les droits des femmes, les droits LGBTQ et les progrès dans la lutte contre le changement climatique font partie des enjeux actuels au Canada, selon Trudeau, et il a souligné les attaques mondiales contre les démocraties par ce qu’il a appelé le populisme extrême.
Je ne pouvais pas être l’homme que je suis et abandonner le combat à ce moment
Il a insisté sur le fait que les Canadiens devront faire des choix fondamentaux lors des prochaines élections quant au type de pays qu’ils souhaitent avoir.
Il a déclaré qu’il faisait de la politique pour servir, pas pour être populaire, et il est convaincu qu’il a quelque chose à offrir en tant que Premier ministre.
«Je ne pouvais pas être l’homme que je suis et abandonner le combat en ce moment», a déclaré Trudeau lors de l’entrevue en français.
« Si je ne doutais pas de ce que je fais presque tous les jours, je ne serais pas humain. »
Les problèmes du coût de la vie et du logement continuent de harceler les libéraux fédéraux, et les conservateurs conservent une bonne avance dans les sondages.
Trudeau subit la pression de sept premiers ministres et conservateurs fédéraux pour qu’il suspende l’augmentation de 15 $ la tonne de la taxe sur le carbone fixée au 1er avril.
Le premier ministre a déclaré à Radio-Canada qu’il prévoyait de procéder à cette hausse parce que les augmentations sont compensées pour la plupart des Canadiens par la remise sur le carbone.
« Il est très facile en politique de nos jours de s’attaquer à une taxe, de s’attaquer à des mesures concrètes », a-t-il déclaré.
Le gouvernement minoritaire de Trudeau est soutenu par le NPD. Les prochaines élections générales doivent avoir lieu d’ici octobre 2025.
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