Donne au gouvernement fédéral des pouvoirs extraordinaires, y compris le droit d’interdire les rassemblements publics dans certains endroits et de réquisitionner des biens
Contenu de l’article
Le premier ministre Justin Trudeau dit qu’il a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence pour mettre fin aux blocages antigouvernementaux qu’il qualifie d’illégales et non de manifestations pacifiques.
Publicité
Cette annonce n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous.
Contenu de l’article
Trudeau dit que la loi sera utilisée pour protéger les infrastructures essentielles telles que les frontières et les aéroports contre les blocages, et crée des pouvoirs limités dans le temps qui n’existent pas déjà.
Trudeau a informé les premiers ministres provinciaux de sa décision d’utiliser la Loi sur les mesures d’urgence lors d’une réunion virtuelle lundi matin, selon un responsable du gouvernement s’exprimant sous couvert d’anonymat avant l’annonce. Le premier ministre doit s’adresser aux journalistes à Ottawa à 16 h 30 aux côtés de son procureur général et d’autres hauts responsables du cabinet.
La police fédérale a également procédé à une arrestation majeure lundi lors d’une manifestation secondaire dans l’ouest du Canada, saisissant une cache d’armes à un blocus frontalier en Alberta.
L’utilisation de la Loi sur les mesures d’urgence confère au gouvernement fédéral des pouvoirs extraordinaires, notamment le droit d’interdire les rassemblements publics dans certains endroits et de réquisitionner les biens qu’il juge nécessaires à la gestion de la situation. La Canadian Broadcasting Corp. a été la première à rapporter la nouvelle.
Publicité
Cette annonce n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous.
Contenu de l’article
La loi permet également au gouvernement d’ordonner la fourniture de «services essentiels» par toute personne et d’imposer des amendes d’urgence ou des peines d’emprisonnement en cas de violation des ordonnances. Il n’a jamais été utilisé depuis son entrée en vigueur en 1988 et est destiné à une « situation urgente et critique, de nature temporaire, qui met en danger la vie, la santé ou la sécurité des Canadiens », selon une note du gouvernement.
Cela ne signifie pas que Trudeau a décidé de faire appel à l’armée pour faire face aux manifestations. Le Premier ministre a répété à plusieurs reprises qu’il pensait que c’était une mauvaise idée.
Pression de montage
Son gouvernement fait face à une pression croissante pour intervenir, après que les protestations contre les mandats de vaccination et d’autres restrictions liées au COVID-19 se sont propagées la semaine dernière au pont qui transporte un quart du commerce du Canada avec les États-Unis, son plus grand partenaire commercial.
Publicité
Cette annonce n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous.
Contenu de l’article
L’Ontario a déclaré l’état d’urgence vendredi et la police a commencé à évacuer les manifestants au pont Ambassador entre Detroit et Windsor, en Ontario, samedi matin. La travée a été bloquée pendant six jours et a finalement été rouverte dimanche soir.
Une autre manifestation a bloqué la circulation à un passage frontalier à Coutts, en Alberta, l’un des plus achalandés de l’ouest du Canada. La Gendarmerie royale du Canada a annoncé une opération majeure là-bas lundi, arrêtant 11 personnes « qui seraient disposées à utiliser la force » si des tentatives étaient faites pour perturber le blocus.
Des armes dont plus d’une douzaine d’armes d’épaule, des armes de poing, des gilets pare-balles, une « grande quantité » de munitions et des chargeurs de grande capacité ont été saisis, selon un communiqué de presse de la GRC.
Publicité
Cette annonce n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous.
Contenu de l’article
Les protestations contre les règles sur les vaccins, qui comprennent des centaines de semi-remorques garées dans les rues d’Ottawa, se sont multipliées par milliers au cours de la fin de semaine. Mais les camionneurs ont été accueillis dimanche par des contre-manifestations d’habitants mécontents que des parties de leur ville aient été paralysées, avec des commerces fermés et des rues impraticables, depuis l’arrivée des camions le 28 janvier.
Un certain nombre de provinces ont annoncé leur intention de se débarrasser des restrictions de Covid, mais Trudeau est resté fidèle aux mandats de vaccination qui sont sous le contrôle de son gouvernement – y compris ceux pour les employés du gouvernement fédéral, les voyageurs aériens et les camionneurs entrant dans le pays depuis les États-Unis.
-
Comment le blocus du pont Ambassador a frappé l’économie canadienne — et notre réputation
-
L’impasse sur le pont Ambassador est terminée, mais de profondes divisions subsistent
-
Le pont Ambassador, lien commercial vital avec les États-Unis, rouvre après que la police a éliminé les manifestants
-
Blocages, fruits et l’impact gênant des hoquets dans la chaîne d’approvisionnement
Publicité
Cette annonce n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous.
Contenu de l’article
Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a annoncé lundi que son gouvernement abandonnerait nombre de ses mesures de lutte contre la pandémie le mois prochain alors que les cas et les hospitalisations diminuent.
La réouverture du pont de Détroit marque la fin de la plus perturbatrice économique de la crise. Au moins six usines automobiles ont été contraintes de réduire leur production en raison d’une pénurie de pièces, tandis que les expéditions de tout, de l’alimentation à l’électronique, ont également été entravées.
Les pouvoirs de la Loi sur les mesures d’urgence sont limités par la Charte des droits du Canada et doivent être examinés par des législateurs élus. Une enquête publique doit être tenue dans les 60 jours suivant la fin de l’état d’urgence, conformément à la législation, et un rapport doit être présenté au parlement dans un délai d’un an.
Avec des fichiers de La Presse Canadienne
Publicité
Cette annonce n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous.