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Le Canada a résisté à la première présidence de Donald Trump et sera prêt s’il remporte les élections américaines en novembre, a déclaré le premier ministre Justin Trudeau.
«Ça n’a pas été facile la première fois et s’il y a une deuxième fois, ce ne sera pas facile non plus», a déclaré Trudeau aux dirigeants d’entreprises mardi lors d’un événement organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
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Mais « c’est toujours un défi majeur de travailler avec n’importe quel président américain, même Barack (Obama) et Joe (Biden), avec qui j’ai beaucoup de points communs », a-t-il ajouté.
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« Il ne faut pas imaginer que ce sera un jour facile avec les Américains. La responsabilité première de tout premier ministre est de défendre les intérêts du Canada contre les intérêts américains. Nous avons bien réussi à le faire. Et nous serons prêts pour la décision que les Américains prendront en novembre.»
Trump, dont la présidence a pris fin en 2021, est le favori dans la course pour représenter les Républicains aux élections américaines de 2024. Lundi, il a marqué une victoire décisive dans les caucus de l’Iowa, la première course à l’investiture présidentielle.
Lors de sa première présidence, Trump, un protectionniste, tenait à éliminer le système de gestion de l’offre du Canada et à détruire l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), a déclaré Trudeau.
Finalement, un nouvel accord commercial – l’accord États-Unis-Mexique-Canada – a été négocié pour remplacer l’ALENA.
Le Canada a un pouvoir de négociation dans ses relations avec les États-Unis, a déclaré Trudeau.
« Notre plus grand atout pendant les années Trump a été le travail que nous avons accompli au fil des générations pour avoir une économie bien intégrée à celle des États-Unis.
« J’ai passé beaucoup de temps pendant la présidence Trump à parler aux gouverneurs des États républicains pour leur rappeler que le Canada est leur premier ou deuxième marché d’exportation en importance. »
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Trudeau a ajouté : « Nous étions là pour défendre les intérêts du Canada (mais aussi pour montrer) qu’être protectionniste, ériger des barrières économiques entre le Canada et les États-Unis, nuirait évidemment au Canada, mais cela nuirait également aux États-Unis. »
Trudeau et Trump entretenaient des relations personnelles tendues. Trump a un jour déclaré que Trudeau avait « deux visages », décrivant le Premier ministre comme « très malhonnête et faible ».
Mardi, Trudeau a semblé s’en prendre à Trump, dressant un tableau sombre du populisme républicain et de la polarisation de la politique américaine.
«Les États-Unis continueront-ils à être un pays optimiste et engagé envers l’avenir, ou choisiront-ils un repli nostalgique vers une période qui n’a jamais existé – un populisme qui reflète l’angoisse et la fureur que vivent les gens, sans nécessairement proposer des solutions ?
Trudeau a déclaré que les Canadiens seront confrontés à un choix similaire lors des prochaines élections fédérales.
Il a déclaré que son gouvernement libéral était déterminé à avancer avec optimisme, à défendre les principes démocratiques et les droits des minorités et à lutter contre les changements climatiques. Il a dépeint les conservateurs de Pierre Poilievre comme un parti axé sur la peur, la colère et les théories du complot.
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