dimanche, décembre 22, 2024

Trudeau affirme qu’il appartient à Air Canada et au syndicat de parvenir à un accord à l’approche de la date limite

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Le premier ministre Justin Trudeau affirme qu’il appartient à Air Canada et au syndicat de parvenir à une entente pour éviter de perturber les voyageurs et les entreprises.

S’exprimant lors d’un événement à Sainte-Anne-de-Bellevue, au Québec, vendredi, Trudeau a déclaré qu’il ne ferait pencher la balance en faveur d’aucun des deux partis.

« Je sais que chaque fois qu’il y a une grève, les gens disent : « Oh, vous allez demander au gouvernement d’intervenir et de régler le problème ». Nous n’allons pas faire ça », a déclaré Trudeau.

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« Nous avons protégé l’économie canadienne et nous continuerons de le faire. Mais d’abord et avant tout, il faut exercer toute la pression sur ceux qui doivent la ressentir, c’est-à-dire les syndicats et les employeurs. »

Il a déclaré que le gouvernement n’interviendrait pas à moins qu’il ne devienne clair qu’aucun accord négocié n’est possible.

La compagnie aérienne et ses pilotes pourront, à partir de dimanche, émettre un préavis de grève ou de lock-out de 72 heures. La compagnie aérienne a déclaré que ce préavis déclencherait son plan de réduction des activités de trois jours et donnerait le coup d’envoi d’un arrêt de travail complet qui pourrait intervenir dès le 18 septembre.

Le service de fret de la compagnie aérienne a déjà cessé d’accepter certains articles tels que les denrées périssables, mais affirme que jusqu’à présent, elle n’a pas dû annuler de vols en raison des négociations collectives.

De nombreux groupes d’affaires ont demandé au gouvernement d’intervenir dans cette affaire, notamment la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante et les chambres de commerce du Canada et des États-Unis.

Les négociations stagnent principalement sur la question des salaires.

La compagnie aérienne affirme que le syndicat fait preuve d’inflexibilité face à des « revendications salariales déraisonnables ».

Le syndicat a déclaré que c’est la cupidité des entreprises qui retarde les négociations, alors qu’Air Canada continue d’afficher des bénéfices records tout en s’attendant à ce que les pilotes acceptent une rémunération inférieure à celle du marché.

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Les deux parties continuent de se rencontrer vendredi pour tenter de parvenir à un accord.

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