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Too Big to Fail est un récit non fictif de la crise financière qui a frappé les États-Unis en 2008 et qui a abouti à la mise en œuvre par le gouvernement fédéral du Troubled Asset Relief Program, ou TARP, qui a acheté de mauvais actifs et investi de l’argent public directement dans institutions financières dans le but de stabiliser le système.
En l’espace de quelques mois, la structure traditionnelle du système financier américain a été fondamentalement modifiée, affirme Sorkin, car de nombreuses institutions financières de premier plan ont eu du mal à rester à flot tandis que les actifs sur lesquels elles avaient construit une grande entreprise perdaient une valeur énorme. Lehman Brothers, l’une des principales sociétés de courtage, a fait faillite. Bear Stearns, une autre maison de courtage de premier plan, a été sauvée lorsque la banque JP Morgan l’a achetée avec des garanties du gouvernement. AIG, la plus grande compagnie d’assurance au monde, n’a également été sauvée qu’avec l’aide du gouvernement, et les sociétés de prêt immobilier Fannie Mae et Freddie Mac ont été reprises par le gouvernement. Les deux principales sociétés de courtage, Goldman Sachs et Morgan Stanley, ont changé leur structure pour devenir des sociétés de portefeuille bancaires afin d’emprunter de l’argent à la Réserve fédérale. Enfin, le programme TARP a investi l’argent public directement dans les institutions financières pour le soutien.
Sorkin présente un compte rendu « en temps réel » des transactions et des réunions en coulisses entre les meilleurs acteurs du monde financier. Il suit Dick Fuld, le PDG de Lehman Brothers alors qu’il tente désespérément de trouver des investisseurs pour injecter de l’argent dans son entreprise défaillante, et présente un compte rendu interne de la réunion des autres grandes entreprises qui se sont réunies pour tenter de sauver Lehman. Il raconte les derniers jours chez Lehman alors que le plan de sauvetage de la firme est finalement abattu par les régulateurs britanniques qui ont refusé la participation de la banque britannique Barclays.
Sorkin examine également la pression politique à laquelle le secrétaire au Trésor Henry Paulson a dû faire face pour éviter l’apparence de « renflouer » ses anciens collègues de Wall Street et comment Paulson en est venu à changer d’avis et à développer le plan TARP avec Tim Geithner et Ben Bernanke au Federal Réserve. Le rôle central clé que la Réserve fédérale et le Département du Trésor ont joué dans la négociation d’accords entre entreprises est également révélé. Alors que le département du Trésor et la Réserve fédérale n’avaient pas l’autorité légale pour apporter bon nombre des changements qu’ils souhaitaient, ils avaient le pouvoir réglementaire de rendre les choses difficiles pour les entreprises qui ne coopéraient pas.
En fin de compte, Sorkin conclut que les leçons tirées de la crise de 2008 sont largement restées lettre morte. Les dirigeants financiers sont toujours récompensés pour avoir pris des risques agressifs et aucune nouvelle réglementation importante n’a été mise en place pour éviter une crise similaire à l’avenir.
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