[ad_1]
Une bonne partie du livre est centrée sur le foyer d’accueil abusif dans lequel elle a vécu pendant 8 mois (et est revenue plus tard pour une visite de répit d’une nuit !). enquêté ou pas pris au sérieux. Ces parents d’accueil, Charles et Marjorie Moss, auraient été des parents d’accueil modèles qui ont même enseigné des classes de parents d’accueil et ont été autorisés à adopter plusieurs enfants. La seule explication possible à laquelle je peux penser pour cela – qui est LOIN d’une excuse – est que les mousses n’ont pas refusé les enfants, peu importe à quel point les parents adoptifs précédents avaient trouvé un enfant « difficile ». Comme le rapporte Rhodes-Courter, un autre enfant en famille d’accueil a déclaré : « Personne ne veut de moi à cause de mon tempérament. C’est pourquoi nous sommes tous ici. Les mousses prennent celles que personne d’autre ne veut. (p. 96) »
Alors que la mère de Rhodes-Courter était clairement négligente, elle semblait prendre soin d’elle et Rhodes-Courter voulait depuis des années être réunie avec sa mère. Il est ironique, comme l’observe Rhodes-Courter, que l’État paierait une somme substantielle au fil des ans pour que Rhodes-Courter soit pris en charge par des parents d’accueil négligents et abusifs qui ne s’occupaient manifestement pas d’elle, pourtant l’État n’a pas fourni de fonds soutien à sa mère.
L’histoire de Rhodes-Courter met également en évidence quelques mesures supplémentaires qui pourraient être faites pour faciliter au moins un peu la vie des enfants en famille d’accueil. Premièrement, on lui disait rarement ou jamais pourquoi elle était prise en charge, pourquoi elle était déplacée ou ce qui se passait avec sa mère et son dossier de protection de l’enfance, même d’une manière adaptée à son âge. Deuxièmement, parfois, personne n’a fait d’effort pour lui permettre d’emporter quelques biens de valeur avec elle d’un placement à l’autre (et parfois elle en a été activement empêchée.)
L’histoire n’est pas entièrement sombre; Rhodes-Courter décrit plusieurs enseignants qui l’ont encadrée, ainsi que Mme Sandnes, une « soignante principale » dans un foyer de groupe qui était si bien-aimée par les enfants qu’ils ont dû être arrachés à elle et ont ensuite essayé de se jeter sous les roues de sa voiture lorsqu’elle a quitté son travail pour obtenir une maîtrise.
Rhodes-Courter semble très honnête en racontant son histoire ; elle décrit un certain nombre de cas dans lesquels elle s’est très mal comportée envers ses parents adoptifs (bien que dans quelques cas, la « mauvaise conduite » était due à un malentendu plutôt qu’à de mauvaises intentions). Il est clair que ce livre a demandé beaucoup de recherches. Rhodes-Courter était très jeune lorsqu’elle a été placée pour la première fois dans une famille d’accueil, elle n’aurait donc pas pu écrire l’intégralité du livre en se basant uniquement sur sa mémoire, et elle décrit avoir parcouru plusieurs boîtes de dossiers et interrogé un certain nombre de ses parents d’accueil et d’autres personnes impliquées dans son cas.
Ce livre est vendu dans la section pour enfants de ma librairie locale, mais je ne suis pas sûr que ce soit approprié. Bien que je pense que ce serait une bonne lecture pour tout enfant adulte et en particulier pour les jeunes placés en famille d’accueil, je pense que ce livre plairait à toute personne intéressée par le bien-être de l’enfance, quel que soit son âge.
[ad_2]
Source link