Trois hommes inculpés en lien avec le piratage de la campagne Trump

Le ministère américain de la Justice a inculpé trois ressortissants iraniens dans le cadre d’une tentative de piratage des courriels et des ordinateurs utilisés par l’équipe de campagne du président Donald Trump et d’autres relations politiques.

Le Washington Post a rapporté que des responsables du ministère de la Justice ont porté plainte contre Masoud Jalili, Seyyed Ali Aghamiri et Yasar Balaghi dans un acte d’accusation déposé jeudi devant le tribunal de district américain du district de Columbia. L’acte d’accusation allègue que les trois hommes « se sont préparés et se sont engagés dans une vaste campagne de piratage informatique » contre des responsables américains actuels et anciens, des campagnes politiques et des médias.

Selon l’acte d’accusation de Jalili, Aghamiri et Balaghi, « l’activité fait partie des efforts continus de l’Iran pour […] éroder la confiance dans le processus électoral américain. » Ils risquent également d’être accusés de fournir un soutien matériel à une organisation terroriste étrangère désignée, de fraude électronique et d’usurpation d’identité aggravée.

Les suspects sont accusés d’avoir mené une campagne de piratage ciblée en Iran sur une période de quatre ans. Leurs victimes comprennent des responsables actuels et anciens du Département d’État américain, de la Central Intelligence Agency, de l’ambassadeur américain en Israël et d’une organisation iranienne de défense des droits humains.

Puis en mai dernier, les trois pirates ont réussi à accéder aux comptes appartenant aux responsables de la campagne Trump. (Les tentatives visant à pirater le personnel de campagne de Biden ont apparemment échoué.) Le personnel de campagne du président Joe Biden ainsi que les médias comme Le Washington Post et Politique a reçu des courriels non sollicités provenant d’un compte AOL appartenant à « Robert » contenant des documents volés lors de la campagne Trump. Ils comprenaient certains résultats de sondages internes et le dossier de vérification du colistier de Trump, le sénateur JD Vance.

En raison des lois sur l’extradition, il est peu probable que ces pirates soient traduits en justice sur le sol américain.

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