jeudi, décembre 26, 2024

Trois fois ma vie s’est ouverte

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Jane Hirshfield a choisi de placer « Trois fois ma vie s’est ouverte » comme dernier poème de son recueil de 1997 intitulé Les vies du coeur, et cela donne lieu à une réflexion finale appropriée et intrigante. Ce poème est riche en métaphore et en mystère, et un vers résume probablement ce dernier mieux que tout autre : « Vous reconnaîtrez ce que je dis ou vous ne le reconnaîtrez pas. » C’est l’essence d’un poème présenté avec un ton élégant, un style simple et une voix bienveillante qui semble assurer au lecteur qu’il n’est pas nécessairement nécessaire d’en saisir toutes les significations pour en être ému. Au lieu de cela, l’essentiel de ce travail est plus facilement compris en obtenant une sentir pour son contenu sans se soucier de déchiffrer un certain message.

Le mot « Zen » n’est pas mentionné dans « Trois fois ma vie s’est ouverte », ni « koan » (une énigme insoluble qui suscite la réflexion), « zazen » (l’acte de méditer sérieusement) ou « satori » ( l’atteinte de l’illumination spirituelle et d’une véritable tranquillité d’esprit). Pourtant le présence De ces choses peuvent être ressenties dans le poème, même si les mots eux-mêmes sont absents. Expliquer donc ce dont parle ce poème, c’est d’abord reconnaître le mystère dont peu de gens sont au courant et le considérer davantage dans son ensemble que comme la somme de ses parties. Après tout, les parties ont tendance à échapper à une définition ou à une référence spécifique, mais l’œuvre dans son intégralité reflète une philosophie dans laquelle la réussite ultime consiste davantage à connecter le moi intérieur au monde naturel qu’à épouser une rhétorique ou une théorie intellectuelle. En bref, ce poème aborde un éveil spirituel, comparé métaphoriquement au mouvement de l’automne à l’hiver et au printemps.

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