Treize façons de regarder un Blackbird Résumé et description du guide d’étude


La version suivante de ce poème a été utilisée pour créer ce guide : Stevens, Wallace. Recueil de poésie et de prose. Edité par Frank Kermode et Joan Richardson, Literary Classics of the United States, 1997.

Notez que les citations entre parenthèses dans le guide font référence aux chants (1-13) du poème dont les citations sont tirées.

« Treize façons de regarder un merle » est un poème écrit par Wallace Stevens. Il a été publié pour la première fois en 1917 et a été inclus dans le premier livre de vers publiés du poète en 1923, intitulé, Harmonium. Le poème se compose de treize chants qui, comme son titre l’indique, ruminent sur un merle de différents points de vue. Cette structure a été interprétée comme une réflexion approfondie sur la perspective et l’expérience incarnée. De cette façon, le poème embrasse de nombreux thèmes modernistes comme la positionnalité, l’imagisme et l’opacité de l’expérience humaine.

Le premier chant décrit le fait de repérer l’œil d’un merle dans un arbre, un objet en mouvement au milieu d’une vaste immobilité. Le deuxième chant introduit ensuite l’idée de la multiplicité des perspectives chez le narrateur, qui se caractérise lui-même comme étant « à trois esprits », comme si trois oiseaux différents dans un même arbre (2). Ce changement introduit l’ambiguïté de la perception elle-même et donne la priorité à l’expérience sensorielle dans le poème plutôt qu’à la narration ou à la linéarité. Chaque chant recadre le merle dans une pose différente, le transformant en méditations tangentielles de manière souvent surprenante. Le chant final revient pour décrire l’oiseau solitaire et stoïque assis dans son cèdre, tel que visualisé pour la première fois dans les premières lignes du poème.



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