mercredi, novembre 27, 2024

Traître innocent par Alison Weir

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Alison Weir est surtout connue comme auteure de non-fiction historique, et Traître innocent était sa première tentative de roman. Bien. Je n’ai rien lu d’autre de la non-fiction de Weir ou autre, mais je peux certainement dire que Weir a mis la «fiction» dans la fiction historique avec ce livre. C’est probablement ma plainte la plus pressante concernant le livre.

En général, Traître innocent utilise tous les derniers potins de l’ère Tudor disponibles, probablement pour rendre le livre « plus juteux » et plus excitant, mais comme

Alison Weir est surtout connue comme auteure de non-fiction historique, et Traître innocent était sa première tentative de roman. Bien. Je n’ai rien lu d’autre de la non-fiction de Weir ou autre, mais je peux certainement dire que Weir a mis la «fiction» dans la fiction historique avec ce livre. C’est probablement ma plainte la plus pressante concernant le livre.

En général, Traître innocent utilise tous les potins de l’ère Tudor disponibles, probablement pour rendre le livre « plus juteux » et plus excitant, mais comme tant de choses qui se sont passées dans ce livre sont honnêtement sans réel soutien, je me suis senti très… consterné par cela livre. J’aime la fiction historique qui est exacte, pas la fiction historique qui prend une ligne d’une lettre et la prend pour argent comptant. Et l’on pourrait penser qu’un historien de la réputation de Weir ferait mieux que cela, même si peut-être elle aborde ses romans différemment de ses biographies.

La plus grande chose que je conteste est la façon dont les parents de Jane Grey, en particulier sa mère, ont été dépeints. AKA, abusif, inintelligent, cupide, ambitieux. Comme l’écrit Susan Higginbotham, une autre historienne bien connue, la seule preuve existante que nous ayons que les Gray étaient des parents horribles vient de quelque chose que Jane a dit elle-même, à l’âge de 14 ans. ne serait pas, si on lui en donne l’occasion, se plaindre de ses parents ? En tout cas, Higginbotham déchire vraiment la diffamation du personnage de Frances Brandon (la mère de Jane Grey), et cet article vaut vraiment la peine d’être lu, d’autant plus qu’il cite plusieurs fois les écrits d’Alison Weir. 10/10 recommandé de lire à coup sûr.

Une autre chose étrange qui Traître innocent C’était prétendre qu’Henri VIII était un « mari gentil et indulgent », ce qui… euh. Hmm. Je ne suis pas sûr du point de vue d’Alison Weir sur le mariage, mais je ne considère pas qu’Henri VIII soit un époux particulièrement gentil ou indulgent. Et cela montre à quel point le livre me met mal à l’aise dans sa « prise » sur divers personnages historiques. Henry VIII était gentil et indulgent, Anne Boleyn était une sorcière, Anne de Clèves était dégoûtante et sentait mauvais, Frances Brandon était froide et abusive. Ce sont tous, à mon avis, stéréotypes qui souvent n’ont pas beaucoup de sources historiques contemporaines pour les étayer. Je m’attendais à mieux d’un auteur de ce niveau de notoriété.

Niveau qualité, je suis également déçu par ce livre. C’est juste pas écrit bien, de sa prose surmenée et bâclée à sa continuité de scène désordonnée à sa portée franchement trop ambitieuse. Un roman historique ne se contente pas de relayer des faits avec un langage et un dialogue fantaisistes (le différenciant ainsi d’une biographie) – il doit avoir les qualités réelles d’un roman. Comme le développement du personnage, la tension, le cadre, etc. Ce n’est pas parce que vous connaissez les faits et pouvez écrire des non-fiction comme un patron que vous pouvez écrire de la bonne fiction historique.

Premièrement, la prose. Oh mec. Traître innocent est juste un tas de bêtises moelleuses et fleuries. Nous avons Jane Gray qui crie « Oh, l’amertume de la mort ! » sur une page et puis étant tous « Comme c’était extraordinaire que moi, un humble enfant, je sois honoré par-dessus tous ces seigneurs et dames magnifiques et importants… » sur une autre. Bla bla bla. Ce n’est pas de la bonne prose, d’accord ? C’est trop dramatique et ça fait trop d’efforts. Une autre chose qui n’a pas aidé est la façon dont Weir a décidé d’avoir plusieurs narrateurs à la première personne dans ce livre. D’un côté, les narrateurs sonnaient tous de la même manière, il était donc difficile de se rappeler si Jane Gray parlait ou si le duc de Northumberland l’était. D’un autre côté, Weir mordait bien plus qu’elle ne pouvait mâcher—Traître innocent ne concerne pas seulement Jane Grey, il s’agit de toute la dynastie Tudor entre 1510-1554. Le livre ne fait que 400 pages, donc beaucoup de choses ont été coincées. Une grande partie est inutile. Par exemple, la scène où la reine douairière Marie de Guise d’Écosse vient en visite ? Inutile, n’ayant aucune incidence sur la vie ou les circonstances de Jane Grey. Ou le quand il est mentionné qu’Anne Askew est sur le point d’être exécutée, puis le lendemain, Jane et son infirmière juste ainsi arriver faire une promenade à travers Londres à temps pour assister à ladite exécution ? Inutile et très bâclé.

Traître innocent est extrêmement frustrant pour moi parce que cela pourrait être bien, mais ce n’est pas le cas. Il se lit comme un résumé bavard de certains trucs Tudor-y, et manque de perspicacité émotionnelle et, peut-être, d’exactitude historique. Pour quelqu’un d’aussi connu qu’Alison Weir, je m’attendais à mieux. Comme un roman bien ficelé. Et quelques nuances historiques. Oh, l’amertume de la mort !

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