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par Anthony Doerr
Ce livre a une belle prose envoûtante. Il regorge de métaphores, peignant des images magnifiques. Je ne voulais pas que ça se termine, mais je ne pouvais pas le lâcher.
« En août 1944, la ville historique fortifiée de Saint Malo, le joyau le plus brillant de la côte d’émeraude de Bretagne, la France a été presque détruite par un incendie… Sur les 865 bâtiments à l’intérieur des murs, seuls 182 sont restés debout et tous ont été endommagés dans une certaine mesure. » -Philip Beck
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Deux histoires parallèles
Deux histoires parallèles sur deux enfants pendant la Seconde Guerre mondiale, une jeune fille en France, un jeune garçon en Allemagne.
Histoire 1. L’Allemagne nazie,
Dans l’Allemagne nazie, un jeune orphelin nommé Werner vit dans une maison d’enfants clairsemée avec sa sœur. Il est exceptionnellement brillant et curieux avec un talent pour réparer l’électronique. Après avoir réparé une vieille radio, il est fasciné par une émission scientifique nocturne diffusée depuis la France. Ses talents en mathématiques et en sciences lui valent une place convoitée dans une Académie cauchemardesque de la jeunesse hitlérienne. C’est sa seule chance d’échapper à une vie sombre et sans issue en travaillant dans les mêmes mines de charbon mortelles qui ont tué son père, alors il s’inscrit à l’école.
Histoire 2. Paris, France
À Paris, en France, une rousse timide aux taches de rousseur nommée Marie-Laure est intuitive, intelligente et sensible. Elle vit avec son père serrurier qui travaille dans un musée local. Lorsqu’elle devient aveugle à cause d’une maladie dégénérative à l’âge de six ans, son père lui construit un modèle miniature détaillé de leur quartier afin qu’elle puisse mémoriser chaque rue, bâtiment et coin en traçant le modèle avec ses doigts agiles. Lorsque les Allemands attaquent Paris, elle et son père fuient vers la ville côtière de Saint-Malo pour vivre avec un grand-oncle qui vit dans une grande maison à étages à côté d’une digue.
Que signifie le titre?
L’auteur explique avec ses propres mots : « Le titre fait d’abord et avant tout référence à toute la lumière que nous ne pouvons littéralement pas voir : c’est-à-dire les longueurs d’onde du spectre électromagnétique qui dépassent la capacité de détection de l’œil humain (ondes radio, de C’est aussi une suggestion métaphorique qu’il existe d’innombrables histoires invisibles encore enfouies dans la Seconde Guerre mondiale – que les histoires d’enfants ordinaires, par exemple, sont une sorte de lumière que nous ne voyons généralement pas. En fin de compte, le titre est conçu comme une suggestion que nous passons trop de temps à nous concentrer sur une petite partie du spectre des possibilités. » -Anthony Doerr
Une tourelle de bunker de la Seconde Guerre mondiale endommagée à Saint-Malo
Citation de la page 509 :
« Un pied d’acier a l’air d’avoir été transformé en beurre chaud et creusé par les doigts d’un enfant »
Photos de Saint-Malo avec citations des premières pages de ce livre :
Citation de la page 3 :
« Au crépuscule, ils jaillissent du ciel. Ils soufflent sur les remparts, tournent la roue sur les toits, voltigent dans les ravins entre les maisons. Des rues entières tourbillonnent avec eux, éclatant de blanc contre les pavés. » Message urgent aux habitants de cette ville « . disent-ils. « Partez immédiatement en rase campagne. » La marée monte. La lune est petite, jaune et gibbeuse. Sur les toits des hôtels en bord de mer à l’est, et dans les jardins derrière eux, une demi-douzaine d’unités d’artillerie américaines larguent des armes incendiaires. des balles dans la bouche des mortiers. »
Citation de la page 11 :
« Saint Malo : L’eau entoure la ville sur quatre côtés. Son lien avec le reste de la France est ténu : une chaussée, un pont, une langue de sable. Nous sommes Malouins d’abord, disent les Malouins. Les Bretons ensuite. Français s’il en reste quelque chose. Dans une lumière orageuse, son granit s’illumine de bleu. Aux marées les plus hautes, la mer s’insinue dans les sous-sols au centre même de la ville. Aux marées les plus basses, les côtes bernacées de mille naufrages dépassent de la mer. Depuis trois mille ans, ce petit promontoire a connu des sièges. Mais jamais comme ça. »
Citation de la page 5 :
« La fille
Dans un coin de la ville, à l’intérieur d’une maison haute et étroite au numéro 4 de la rue Vauborel, au sixième et dernier étage, une aveugle de seize ans nommée Marie-Laure LeBlanc s’agenouille sur une table basse entièrement recouverte d’un modèle. Le modèle est une miniature de la ville dans laquelle elle s’agenouille et contient des répliques à l’échelle des centaines de maisons, de magasins et d’hôtels dans ses murs. Il y a la cathédrale avec sa flèche ajourée, et le vieux château volumineux de Saint-Malo, et rangée après rangée de manoirs en bord de mer constellés de cheminées. Une mince jetée en bois sort d’une plage appelée la plage du Môle ; un atrium délicat et réticulé surplombe le marché des fruits de mer ; de minuscules bancs, les plus petits pas plus gros que des pépins de pomme, parsèment les minuscules places publiques.
Marie-Laure parcourt du bout des doigts le parapet centimétrique qui couronne les remparts, dessinant une étoile inégale autour de l’ensemble du modèle. Elle trouve l’ouverture au sommet des murs où quatre canons de cérémonie pointent vers la mer. »
« Maintenant, il semble qu’il n’y ait que des ombres et du silence. Le silence est le fruit de l’occupation ; il pend dans les branches, suinte des gouttières… Tant de fenêtres sont sombres. C’est comme si la ville était devenue une bibliothèque de livres dans une langue inconnue, les maisons de grandes étagères de volumes illisibles, les lampes toutes éteintes. — Toute la lumière que nous ne pouvons pas voir
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