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OTTAWA — Le premier ministre Justin Trudeau dit que tout est sur la table pour mettre fin aux blocages illégaux — mais il ne peut pas dire quand cela se produira par crainte de violence.
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Trudeau dit que les personnes qui bloquent encore illégalement les rues d’Ottawa et les passages frontaliers vers les États-Unis doivent rentrer chez elles ou faire face à des conséquences de plus en plus graves qui pourraient ruiner leur vie.
L’Ontario s’apprête à invoquer l’état d’urgence afin de pouvoir augmenter les amendes et introduire des peines d’emprisonnement pour les personnes refusant de quitter les blocages.
Cette décision intervient deux semaines après que les premières grandes plates-formes ont commencé à sillonner les rues du centre-ville d’Ottawa et au milieu de tensions évidentes entre les gouvernements fédéral et provincial quant à savoir qui est responsable de résoudre la crise.
La ministre des Transports de l’Ontario, Caroline Mulroney, a déclaré sur Twitter que la province avait agi parce que le gouvernement fédéral ne le ferait pas.
L’Ontario, quant à lui, refuse de participer aux réunions quotidiennes que le gouvernement fédéral a organisées cette semaine avec la ville d’Ottawa et le gouvernement provincial dans le but de trouver des solutions à l’impasse.