Tout ce que je faisais c’était respirer


La poétesse indienne du XVIe siècle Mirabai fut une figure controversée de son vivant. Elle était vénérée par beaucoup, mais d’autres la considéraient comme dangereuse parce qu’elle se rebellait contre les codes sociaux étroits de son époque, en particulier ceux relatifs aux rôles des sexes. Son acte le plus controversé fut de refuser de s’immoler ou de vivre la vie restreinte d’une veuve à la mort de son mari. Au lieu de cela, elle se consacra au culte du dieu Krishna.

Dans « Tout ce que je faisais, c’était respirer », Mirabai décrit ce qui a pu être l’une de ses premières rencontres avec Krishna, l’un des dieux les plus aimés de l’hindouisme. Bien qu’elle écrive d’une manière qui suggère une rencontre entre amants humains, la relation est en fait une relation spirituelle, menée entre l’âme individuelle et Dieu. L’expérience de Mirabai avec Krishna a eu un effet si puissant sur elle qu’elle a complètement mis de côté sa vie antérieure, croyant qu’elle ne pouvait pas vivre un seul instant en dehors de la présence du dieu. La date exacte de composition de « Tout ce que je faisais, c’était respirer » est inconnue. Une version moderne du poème se trouve dans Mirabai : poèmes extatiques (2004), un livre qui contient cinquante poèmes attribués à Mirabai, qui sont librement traduits par Robert Bly et Jane Hirshfield.



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