mercredi, décembre 25, 2024

Tous nos parents : Stratégies de survie dans une communauté noire Résumé et description du guide d’étude

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Il est communément admis, tant par les universitaires que par les profanes, que les comportements enracinés des noirs urbains pauvres sont propices à leur maintien dans la pauvreté et explique en grande partie leur manque apparent de mobilité économique. Cependant, cette étude, qui est basée sur l’expérience directe et face à face avec les pauvres noirs urbains eux-mêmes, montre que loin d’être propices à la persistance de la pauvreté, ces pratiques sont en fait des réponses créatives à des circonstances économiques désastreuses. La vraie raison de leur manque de mobilité sociale est que les classes moyennes et supérieures, se rendant compte qu’une sous-classe de travailleurs non qualifiés est nécessaire à l’économie, soutiennent des politiques, comme le bien-être, qui maintiennent le statu quo plutôt que des politiques qui changeraient la donne économique structures qui poussent les noirs pauvres des villes à la pauvreté.

Le principal problème auquel sont confrontés les pauvres noirs des villes est la pénurie de ressources. En réponse à cela, les communautés ont spontanément développé un système d’échange complexe connu sous le nom d’échange. L’échange n’entraîne généralement pas un changement immédiat de biens. Au contraire, une personne donne à une autre, disons, un canapé dans l’espoir qu’à un moment donné dans le futur, cette personne l’aidera. L’utilité de ce système est qu’il protège de la ruine les membres de la communauté confrontés aux conditions financières les plus difficiles, maximisant ainsi la valeur des biens rares.

Ce système flexible s’étend non seulement aux biens matériels mais aussi à la prise en charge des enfants. Il est courant qu’un enfant soit élevé par sa sœur aînée, une tante, la mère du père ou même une amie de la mère qui n’est pas liée par le sang à l’enfant. Ces déplacements d’enfants peuvent être temporaires ou permanents. L’un des effets de ce comportement est que les relations familiales parmi les pauvres noirs urbains s’éloignent des paradigmes d’organisation familiale courants dans la culture américaine blanche. Les droits et devoirs de la maternité ne sont pas nécessairement centralisés chez la mère biologique, mais peuvent être détenus par la grand-mère ou même diffusés sur un certain nombre de personnes qui ont, à un moment donné, pris soin de l’enfant.

Les conditions économiques des pauvres noirs urbains entraînent également de fréquents changements dans les conditions de vie. Lorsqu’un soutien de famille perd son emploi ou qu’un parent décède, une famille peut décider de déménager dans la maison d’un ami, ou la famille peut se séparer en plusieurs ménages. L’instabilité économique met également à rude épreuve les relations personnelles à long terme et durables. Les proches d’une femme la décourageront souvent de se marier parce qu’un mari représente une menace pour eux de continuer à recevoir de l’argent et d’autres biens de la femme. De même, un homme qui perd son emploi est susceptible d’avoir des sentiments d’insuffisance et y répondra souvent en trompant sa petite amie ou sa femme.

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