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Heinlein présente l’un des paradoxes les plus ahurissants présentés par, ou plutôt résultant du voyage dans le temps. Toutes les histoires de voyage dans le temps sont compliquées, elles survivent grâce à un manège d’événements et à une séquence dramatique d’effets et de conséquences. Mais dans « All You Zombies », Heinlein va plus loin et conçoit une histoire en boucle infinie, où l’échange de cause à effet amène le lecteur dans une situation de « poulet et d’œuf ».
Vous demandez qui est venu en premier. Thématiquement, l’histoire dit que faire
Heinlein présente l’un des paradoxes les plus ahurissants présentés par, ou plutôt résultant du voyage dans le temps. Toutes les histoires de voyage dans le temps sont compliquées, elles survivent grâce à un manège d’événements et à une séquence dramatique d’effets et de conséquences. Mais dans « All You Zombies », Heinlein va plus loin et conçoit une histoire en boucle infinie, où l’échange de cause à effet amène le lecteur dans une situation de « poulet et d’œuf ».
Vous demandez qui est venu en premier. Thématiquement, l’histoire dit quelle importance ? Oui, c’est une histoire de voyage dans le temps. Et les excréments imaginatifs de cette partie sont brillants en eux-mêmes. Mais l’histoire illustre aussi une image assez lourde de l’aliénation qui entoure les individus qui ne se conforment pas. Le protagoniste est introduit dans l’histoire sous le nom de « Mère célibataire » et c’est un homme qui écrit des colonnes de confession. Cette idée évoque l’hilarité envers un homme solitaire et manifestement amer qui gagne sa vie en prétendant être une femme, mais en même temps, le nom de «mère célibataire» jette une ombre sur l’obscurité de l’individu. Au fur et à mesure que l’histoire approfondit et que nous, lecteurs, nous familiarisons de plus en plus avec le personnage, cette ségrégation, cette aliénation et ces préjugés deviennent de plus en plus apparents.
Heinlein termine l’histoire avec une fin ouverte, bien qu’il n’y ait vraiment aucun moyen de contourner cela, avec l’histoire ressemblant au serpent qui mange sa propre queue. Et la clôture est un cri, un gémissement pour les choses perdues, pour le temps qui est perdu.
Le paradoxe contenu dans cette courte merveille ne se limite pas seulement au décalage temporel, mais est également contenu dans le nom de l’histoire. Enfin, aussi. Heinlein déclare que le monde dans l’histoire et plus largement nous, les lecteurs, sommes des zombies, c’est-à-dire des créatures sans cervelle. C’est là que réside la question qui est vraie, quel était le but du protagoniste qui tente de sauver des vies via un voyage dans le temps ? Est-ce que sauver des âmes condamnées glorifie le sauveur ou est-ce juste, pour une fois, le conformer à la foule et agir en sauveur ?
C’est une histoire sombre et on me dit qu’elle est dans la même veine que « By His Bootstraps », bien que je ne l’aie pas encore lu, mais c’est l’une des meilleures de ce que j’ai lu. J’ai lu beaucoup de nouvelles ces derniers temps, et je suis étonné du punch que quelques pages peuvent contenir. Et en ce qui concerne « All You Zombies », ne vous laissez pas décourager par sa taille ! 😉
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