Tous les garçons ne sont pas bleus : Mémoires-Manifeste


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Johnson, George M. All Boys Aren’t Blue. Farrar Straus Giroux Books for Young Readers, une empreinte de Macmillan Publishing Group. New York, NY. Première édition. 2020.

Dans sa note initiale, Johnson écrit que « le mot nègre ou nigga apparaît, parfois en entier et parfois abrégé en n****. Il en va de même pour fag et faggot, et leurs abréviations » (viii). Il poursuit en disant qu’il l’a fait « pour un effet émotionnel et intellectuel spécifique » et demande aux lecteurs qui ne s’identifient pas comme « Noirs, Afro-Américains ou queers » de ne pas utiliser ces termes en entier, en disant que cela peut être préjudiciable. Il suggère d’utiliser « des abréviations courantes comme le mot en nègre ou en f-word à la place » (viii). Aux fins de cette analyse, les citations utilisant ces mots apparaîtront donc telles que l’auteur les a écrites. L’analyse du travail de l’auteur utilisera les abréviations qu’il suggère. De plus, dans le texte, il met systématiquement une majuscule à « Noir » mais ne le fait pas pour « queer ». Cette analyse suivra ce modèle d’utilisation.

Dans la note de l’auteur, Johnson indique également que son intention était de « donner la parole à tant de personnes issues de communautés marginalisées » – par exemple les jeunes noirs et/ou homosexuels – « dont les expériences n’ont pas encore été capturées entre les pages d’un livre » (viii). La note est suivie d’une introduction, dans laquelle Johnson esquisse ses premières expériences en tant que noir et homosexuel, et comment ses efforts pour réconcilier ces deux facettes de lui-même l’ont finalement amené à pouvoir raconter « l’histoire de George Matthew Johnson… une histoire pour nous tous » (14).

Dans la première des quatre parties du livre, intitulée « Actes », Johnson décrit les circonstances de son enfance. Il évoque sa vie de famille et son foyer, ainsi que le fait que la mère de sa mère, qu’il appelle « Nanny », prenait souvent soin de lui. Il décrit également ses relations avec sa famille élargie, ainsi que ses relations avec sa noirceur et ce qu’il a fini par comprendre comme étant son homosexualité. Il savait qu’il était différent, dit-il, dès son plus jeune âge, et sa famille aussi. Ils le traitaient avec compassion et avec l’intention apparente de le faire se sentir en sécurité et aimé. Malgré cela, dit-il, il croyait toujours que ce qu’il ressentait était fondamentalement mal et faisait tout ce qui était en son pouvoir pour le garder secret.

Dans le deuxième acte du livre, Johnson met l’accent sur les relations avec les membres individuels de sa famille. Le texte comprend ici des lettres ouvertes à son jeune frère et à sa mère, ainsi que des détails sur ses relations avec son père et avec Nanny. Il y a également un récit de sa relation avec une parente transgenre nommée Hope, et des références au fait qu’il semble y avoir eu un nombre relativement important de personnes homosexuelles du côté de sa mère.

Dans le troisième acte du livre, Johnson se concentre sur ses expériences au lycée. Bien qu’il mette l’accent sur ses premières expériences avec une personne du même sexe et sur son coming out, l’accent est mis ici principalement sur son expérience d’abus sexuel de la part d’un cousin. Puis, dans le quatrième acte du livre, Johnson se concentre sur ses expériences à l’université, où il espérait et croyait se sentir suffisamment en sécurité pour faire son coming out en tant que queer, mais où il se sentait parfois en danger de le faire. Finalement, dit-il, il a trouvé suffisamment de sécurité pour être son propre genre de masculin dans les limites d’une fraternité noire, un ensemble de circonstances dans lesquelles il a commencé le processus de coming out auprès de ses amis – ou plutôt, auprès de ses « frères » de la fraternité.

Enfin, Johnson conclut avec une postface dans laquelle l’auteur évoque à la fois la sécurité et le réconfort qu’il a trouvés au sein de sa famille et le fait que tous les membres de sa famille, y compris lui-même, ont dû faire des choix difficiles pour naviguer à l’intersection entre l’homosexualité et la noirceur. Il décrit également les différentes facettes et significations du titre du livre, en faisant spécifiquement référence aux diverses implications et connotations du terme « bleu », et à la façon dont elles s’appliquent ou non à lui et à ses expériences.



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