Toronto dit aux entrepreneurs de réembaucher des gardes de sécurité sikhs licenciés à cause de la barbe

Les sous-traitants de la sécurité ont licencié certains gardes sikhs et en ont déplacé d’autres en raison de problèmes liés au port de masques N95 sur les poils du visage

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TORONTO — La ville de Toronto dit qu’elle veillera à ce que tous ses sous-traitants en sécurité accueillent et réembauchent les employés sikhs qui ont été démis de leurs fonctions en raison d’un conflit entre leur pilosité faciale exigée par leur religion et les règles de la COVID-19.

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L’Organisation mondiale des sikhs s’était plainte à la ville au nom de plus de 100 agents de sécurité sikhs, qui, selon eux, étaient tenus de porter des masques N95 scellés directement sur le visage – une règle qui n’autorise pas les poils du visage.

Une déclaration de la ville indique que les masques N95 sont nécessaires dans les abris où une épidémie de COVID-19 se produit.

L’Organisation mondiale des sikhs affirme que les sous-traitants de la sécurité ont licencié certains de ses gardes sikhs et en ont déplacé d’autres vers des sites alternatifs, bien qu’ils affirment que ces réinstallations s’accompagnent souvent de rétrogradations de grade et de salaire.

La ville dit qu’elle a ordonné à ses sous-traitants de réintégrer immédiatement toute personne licenciée et que les employés devraient être hébergés dans d’autres environnements de la ville, y compris dans des abris qui ne sont pas en épidémie.

L’Organisation mondiale des sikhs demande à la ville de réintégrer tous les gardes à leur poste d’origine et de les indemniser pour tout temps manqué ou rétrogradé.

Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 5 juillet 2022.

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