jeudi, décembre 19, 2024

Too Late the Phalarope Résumé & Description du guide d’étude

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Après ses débuts réussis avec Pleure, le pays bien-aimé, Alan Paton a écrit un deuxième roman se déroulant en Afrique du Sud, Trop tard le Phalarope. Ce deuxième roman continue d’être éclipsé par son prédécesseur, malgré une opinion critique considérable selon laquelle il est le plus raffiné des deux. Les deux livres portent l’empreinte de Paton dans leur représentation de l’injustice dans un système conçu pour séparer les races. En tant qu’activiste politique dévoué, Paton considérait son écriture comme un moyen d’atteindre un objectif supérieur. Trop tard le Phalarope montre clairement le dégoût de l’auteur pour l’injustice dans une société soi-disant « morale ».

Pleure, le pays bien-aimé se concentre sur l’expérience noire en Afrique du Sud, tandis que Trop tard le Phalarope dépeint la vie des Afrikaners (descendants de colons hollandais qui ont voyagé en Afrique du Sud il y a trois cents ans). Plus précisément, Paton dépeint un protagoniste héroïque, Pieter van Vlaanderen, aux prises avec des problèmes privés face à une loi stricte interdisant les relations sexuelles interraciales. Les luttes internes de Pieter sont intensifiées par le fait qu’en tant que policier de haut rang, il représente la légalité et le devoir. Son incapacité à résoudre son dilemme avec la maîtrise de soi conduit à sa ruine.

De nombreux critiques considèrent Trop tard le Phalarope comme une tragédie grecque moderne. L’histoire met en scène un héros extrêmement vertueux et droit dont la chute résulte de son propre défaut tragique. De plus, les personnages secondaires (comme la famille de Pieter) sont détruits par des forces extérieures à eux-mêmes et sur lesquelles ils n’ont aucun contrôle. La narratrice, Sophie, est quelque peu éloignée du reste des personnages à cause de sa défiguration, et sert ainsi de chœur, commentant l’action de l’intrigue. En actualisant la tragédie grecque, Paton fait référence à l’universalité de la souffrance et de la faiblesse humaines tout en démontrant les dangers d’une structure sociale injuste.

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