jeudi, octobre 31, 2024

Tommy Robinson se prépare à un défi difficile derrière les barreaux en raison de ses « souffrances psychologiques » après avoir eu des craintes pour sa vie.

Tommy Robinson faces a potential return to prison after being sentenced to 18 months for contempt of court, linked to a film that insulted a refugee. The 41-year-old, whose real name is Stephen Yaxley-Lennon, was found guilty for repeatedly violating a High Court order prohibiting him from making false claims. Robinson has previously described his time in prison as « mental torture » and expressed fears for his safety behind bars, claiming he felt targeted and believed he might be killed.

TOMMY Robinson fait face à un nouveau passage en prison, craignant pour sa vie alors qu’il évoque des expériences traumatisantes en détention.

Sa récente condamnation à 18 mois de prison a été prononcée lundi pour outrage au tribunal, suite à la diffusion d’un film contenant des propos offensants envers un réfugié lors d’une manifestation.

Agé de 41 ans, Robinson, dont le vrai nom est Stephen Yaxley-Lennon, s’est présenté à la Woolwich Crown Court après avoir violé une ordonnance émise par la Haute Cour en 2021, lui interdisant de répéter des allégations mensongères.

Il a été accusé d’outrage au tribunal pour avoir « publié, causé, autorisé ou fourni » un film contenant des déclarations diffamatoires. Selon le Solliciteur général, Robinson a « sciemment » transgressé cette règle à quatre reprises.

L’ancien leader de l’EDL (English Defence League) a déjà partagé ses expériences difficiles vécues en prison, affirmant que son incarcération en 2018 visait à provoquer une « destruction mentale ».

Récemment libéré de HMP Onley, Robinson a rapporté avoir subi un traitement comparable à de la « torture mentale » en raison de son isolement en cellule.

Il a expliqué qu’il avait été l’objet d’une campagne pour le perturber psychologiquement. « Ce qu’ils ont tenté de faire, c’est de me détruire mentalement », a-t-il partagé avec ses partisans dans une vidéo Facebook.

En 2019, Robinson avait déjà exprimé sa peur d’être « tué en prison » après avoir partagé des images relatives à un procès pénal sur les réseaux sociaux. Il avait alors déclaré qu’il avait « abandonné » toute espoir de libération, persuadé qu’il était emprisonné pour mourir.

À l’époque, il a révélé avoir reçu une formation en droit des médias pour corriger des erreurs passées dans ses reportages.

Avec cette nouvelle condamnation, Robinson aurait dû être classé comme prisonnier de catégorie D selon les règles civiles. Toutefois, il a été maintenu en « isolement complet » pour sa propre sécurité.

Sasha Wass KC a indiqué qu’un précédent séjour de trois mois et demi en isolement avait engendré chez lui des cauchemars, une anxiété sévère ainsi que d’autres symptômes dépressifs.

ROBINSON CONDAMNÉ

Aujourd’hui, Robinson a été reconnu coupable d’outrage après la diffusion du film *Silenced* lors d’une manifestation à Trafalgar Square en juillet dernier.

Il est apparu devant le tribunal habillé d’un costume gris, sans cravate. Au début de l’audience, le KC Aidan Eardley, représentant le Solliciteur général, a annoncé qu’une « résolution » avait été trouvée concernant les accusations.

Lorsque le juge Johnson lui a demandé s’il reconnaissait les infractions, Robinson a acquiescé et répondu « oui ». Le juge a souligné que ses violations n’étaient pas « accidentelles ou négligentes », et a indiqué que le « seuil de détention était largement dépassé ».

Robinson, les mains sur le banc des accusés, a observé ses partisans, haussant les épaules alors que le juge prononçait la peine. Il a embrassé et salué la galerie du public alors qu’il était escorté vers les cellules adjacentes à HMP Belmarsh.

Il lui était défendu de répéter des allégations mensongères contre Jamal Hijazi, un ancien élève qui l’avait poursuivi avec succès pour diffamation.

Les premières accusations d’outrage au tribunal contre Robinson ont été déposées par le Solliciteur général en juin de cette année, affirmant qu’il avait « sciemment » violé l’ordonnance à plusieurs reprises.

Les avocats avaient précédemment informé le juge que les violations comprenaient la publication d’un film intitulé *Silenced*, comportant les allégations diffamatoires, en mai de l’année dernière.

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