vendredi, novembre 22, 2024

Tommy Robinson accusé de délits liés au terrorisme après sa visite au commissariat

Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, a été inculpé pour avoir refusé de fournir le code PIN de son téléphone dans le cadre d’une enquête antiterroriste. Arrivant au poste de police à Folkestone soutenu par des sympathisants, il doit comparaître devant le tribunal le 13 novembre. De plus, il est concerné par une audience pour outrage au tribunal liée à des accusations de diffamation envers un réfugié syrien. Des manifestations opposées sont prévues à Londres, entraînant une importante présence policière.

TOMMY Robinson fait face à des accusations liées à des infractions terroristes.

Le militant politique s’est présenté au poste de police de Folkestone, dans le Kent, à bord d’une Nissan Elgrand noire, où il a été accueilli avec chaleur par des partisans qui l’attendaient à l’extérieur.

Âgé de 41 ans et connu sous le nom de Stephen Yaxley-Lennon, Robinson a été inculpé pour avoir refusé de fournir le code PIN de son smartphone, conformément à l’annexe 7 de la loi sur le terrorisme.

La police du Kent a signalé qu’un homme de 41 ans a été arrêté en juillet au tunnel sous la Manche, basé à Folkestone, dans le cadre de cette même annexe.

Cette législation permet à la police d’interroger des personnes se rendant dans un port au Royaume-Uni pour évaluer leur possible implication dans des activités terroristes.

Les individus arrêtés peuvent être maintenus en détention pour une durée maximale de six heures et sont légalement tenus de répondre aux questions. Ils doivent également divulguer leurs mots de passe ou codes PIN concernant leurs appareils électroniques, sous peine d’encourir des sanctions pénales s’ils refusent.

Robinson a indiqué qu’il avait opposé son refus à la demande policière en raison de la présence d’informations sensibles sur son appareil, en lien avec une affaire en cours devant la Haute Cour.

Il a été placé en détention provisoire à la demande de la Haute Cour et doit comparaître devant le tribunal de Westminster le 13 novembre.

PROTESTATION À VENIR

Ses partisans ont prévu une manifestation samedi, qui sera également confrontée à une contre-manifestation de militants anti-guerre.

La police métropolitaine et les forces britanniques des transports seront renforcées par des officiers d’autres régions, la police métropolitaine ayant déclaré qu’elle mettrait en place une forte présence policière pour garantir la séparation des deux groupes.

Robinson a annoncé sur X son intention de se rendre au poste de police de Folkestone à 15 heures vendredi, sans préciser les motifs de sa visite.

Pour samedi, la manifestation prévue par Robinson débutera à la gare Victoria et se dirigera vers le sud de Whitehall, tandis que la contre-manifestation, organisée par Stand up to Racism, partira de Regent Street St James’s pour rejoindre le nord de Whitehall.

La police s’attend à ce que des rassemblements statiques aient lieu à l’issue des deux marches. La commissaire adjointe Rachel Williams, en charge de l’opération de maintien de l’ordre, a déclaré : « Nous sommes bien préparés pour cette journée qui s’annonce chargée au cœur de Londres. »

« Nous avons mis en place des ressources substantielles pour résoudre tout incident, gérer les infractions et minimiser les gênes pour le public et les commerces. »

« Nous sommes conscients que des groupes aux opinions divergentes peuvent entraîner des tensions, et notre rôle est crucial pour prévenir de tels conflits. »

Elle a ajouté : « Nous avons appliqué des conditions de police pour s’assurer que les manifestants suivront des itinéraires et se rassembleront à des distances appropriées les uns des autres, et nos agents s’assureront du respect de ces conditions. »

Robinson est également sous le coup d’une accusation de contempt of court, suite à la diffusion d’un film pendant une manifestation à Londres.

Il est allégué qu’il a violé une ordonnance de la Haute Cour de 2021, lui interdisant de répéter des allégations diffamatoires à l’encontre d’un réfugié syrien qui l’a poursuivi avec succès.

La diffusion d’un film, intitulé « Silenced », lors d’une manifestation à Trafalgar Square en juillet, serait l’une des six actions ayant enfreint l’injonction entre juin et juillet de cette année.

Robinson doit comparaître à Woolwich Crown Court lundi pour une audience de deux jours concernant cette accusation d’outrage au tribunal. Le juge Johnson avait délivré un mandat d’arrêt à son encontre, mais a ordonné qu’il ne soit pas exécuté avant octobre, laissant ainsi le temps à Robinson de se présenter volontairement ou de demander l’annulation du mandat.

Après son retour à l’aéroport de Luton le 20 octobre, Robinson a exprimé sa surprise de ne pas avoir été arrêté.

Il a sollicité l’annulation du

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