Les comédies romantiques sont le fléau de mon existence et Tokidoki Bosotto Russiago de Dereru Tonari no Alya-san (Alya-san cache parfois ses sentiments en russe) avait une excellente prémisse qui est sûre de mettre en place une excellente comédie avec une accroche très simple. La simplicité est souvent la meilleure voie à suivre ; cependant, Alya-san a-t-elle réussi à garder les choses divertissantes ?
Allons-y!
Synopsis du premier épisode
Alya est une élève transférée, fille d’un Russe, et elle parle donc russe. Le plus beau garçon de l’école lui demande de sortir avec elle, mais elle refuse sans hésiter ! La raison en est qu’elle a déjà jeté son dévolu sur quelqu’un : son camarade de classe Kuze.
Alya adore taquiner Kuze et parfois elle lui parle avec condescendance ; cependant, elle parle parfois en russe et lui avoue ouvertement ses véritables sentiments et pensées. Il y a juste un petit problème… Kuze sait parler russe et peut parfaitement la comprendre ; cependant, elle ne le sait pas !
J’aimerais pouvoir en dire plus sur le premier épisode, mais c’est à peu près tout ce qu’il y a à dire. Tout l’épisode parle de leur scolarité, de leurs conversations et de la répétition du gag selon lequel Kuze peut la comprendre tout le temps. Bien sûr, ils mélangent un peu les choses en présentant le conseil étudiant dont Alya fait partie. L’un de leurs autres membres, Yuki Suou, est un ami d’enfance de Kuze ! Elle veut qu’il rejoigne le conseil étudiant mais il refuse. Quand Alya apprend cela, elle voit instantanément une menace pour son plan de se rapprocher de Kuze en tant qu’intérêt amoureux !
L’épisode se termine par une allusion classique à une situation de malentendu embarrassante ! Kuze doit poursuivre Alya dans l’école jusqu’à ce qu’ils soient tous les deux à bout de souffle afin de demander une trêve pour l’incident.
La peine de regarder?
OUI – Dans ce cas, la simplicité est la meilleure formule. Bien qu’il s’agisse d’une série de 12 épisodes, je peux voir la blague devenir lassante assez rapidement ; cependant, elle peut être maintenue en vie grâce à un peu de créativité. Bien sûr, l’accroche de cette série est que, un jour, Kuze fasse une erreur et qu’elle apprenne qu’il peut comprendre le russe. C’est bien sûr le moment majeur que nous voulons voir se produire car cela les mènera soit à se mettre ensemble, soit à un désastre complet et absolu. Il y a aussi la situation de Yuki où je peux les voir se disputer l’affection de Kuze et vu la façon dont se déroulent les séries de 12 épisodes comme celle-ci, je m’attends à ce qu’un certain nombre d’épisodes aient une certaine rivalité juste pour prolonger et/ou préserver la blague.
Bien qu’elle soit un peu prévisible, l’écriture est plutôt bonne, rien n’est trop exagéré, et quand Alya passe en mode russe, elle fait un 180 complet dans sa personnalité et devient super mignonne. Quand elle est en mode japonais, elle agit comme une tsundere que vous pouvez adorer et soutenir.
Dans l’ensemble, la série a touché toutes les bonnes notes dès le départ et m’a donné envie d’en voir plus ! Bien que cette série soit du genre où les choses peuvent devenir ennuyeuses, le premier épisode vous donne une bonne indication qu’il n’y a qu’une petite chance que cela se produise. C’est tout simplement un succès !
Et en plus, Alya a les yeux les plus cool que j’ai vus depuis longtemps !