Cédric Paré des Leafs s’est-il dit : « Je vais blesser ce gars » ? Certainement pas. Mais son jeu dangereux lui a valu de graves blessures.
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En l’espace de cinq minutes au Centre Bell samedi soir, la saison des Canadiens s’est littéralement déroulée coupé aux genoux.
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Ce fut d’abord David Reinbacher qui tomba après un coup maladroit et fut aidé à sortir de la glace.
Puis le coup de poing ressenti par toute l’organisation du Canadien, par les partisans de Perth jusqu’en Pologne et surtout par Patrik Laine, effondré sur la glace, dernière victime d’une disparité séculaire au hockey.
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Posant la question suivante : à cet instant, avant que son genou ne transforme la jambe de Laine en parenthèse, Cédric Paré a-t-il pensé : « Je vais blesser ce type » ?
Certainement pas.
Paré s’est-il dit : « oh-oh, je suis sur le point d’être battu » ?
Presque certainement.
Paré se jette avec le genou. Laine s’effondre. Les arbitres parviennent d’une manière ou d’une autre à ne voir rien de mal à un coup flagrant genou contre genou, intentionnel ou non. Une fois de plus, ils ne parviennent pas à agir comme première ligne de protection des joueurs.
Paré est un ailier gauche de 25 ans originaire de Lévis qui n’a pas encore disputé un seul match de saison régulière dans la LNH. Il est passé des Sénateurs de Belleville aux Eagles du Colorado en passant par les Marlies de Toronto sans créer la moindre ondulation.
Jusqu’à maintenant.
Les supporters des 31 ou 32 équipes de la ligue s’enfoncent dans le sol en inventant des explications qui contredisent les preuves visuelles claires. Les partisans qui regardent les matchs en pyjama Auston Matthews vont plus loin, maudissant Laine en frappant le genou de Paré avec sa jambe.
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Arrêtons les conneries. C’était un sale coup. Destiné à arrêter Laine, peut-être, pas à lui blesser, mais le fait que le dommage soit accidentel ne devrait pas absoudre Paré. Si vous essayez de soulever le bâton d’un joueur, de lui pincer le menton et de prélever du sang, c’est toujours une double mineure, accidentelle ou non.
Arguez tant que vous voulez sur le hit lui-même, l’effet est indéniable. Le jeu a perdu l’une de ses histoires de bien-être, du moins pour un temps. Après tout ce qu’il a enduré, Laine était sur le chemin du retour. Il était visiblement dynamique, ravi d’être à Montréal, jouant un hockey vif et passionnant lors de son bref tour de pré-saison, dans l’espoir de récupérer au moins une partie de la promesse avec laquelle il a fait son entrée dans la ligue.
Maintenant, tout cela est en suspens et nous nous demandons combien de temps dureront cette horrible série de saisons et ces blessures mettant fin à notre carrière.
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Au moment d’écrire ces lignes, nous n’en savons pas plus sur l’état de Laine que samedi soir. Au mieux, les espoirs des Canadiens en séries éliminatoires ont pris un coup dur. La blessure de Laine mettra à l’épreuve la profondeur et la résilience du club. Il était le joker, le joueur dont les talents extraordinaires pouvaient accélérer la reconstruction de plusieurs mois ou années.
Le Tricolore doit maintenant retourner à la planche à dessin. Kent Hughes a été aussi habile que n’importe quel directeur général de la ligue à boucher les trous avec des accords habiles – mais avec la saison qui approche, celle-ci pourrait dépasser ses pouvoirs considérables.
Tomber en octobre : Au cours des quatre ou cinq derniers matchs, les Alouettes n’ont pas été l’équipe qui a décroché une place en séries éliminatoires à mi-saison.
Ils mènent toujours la LCF avec une fiche de 11-3-1, mais leur jeu récent a été irrégulier, jusqu’à et y compris la défaite sauvage 37-31 sur un terrain pluvieux à Toronto Samedi soir. Le corps de réception est gravement endommagé, la défense contre la course a été fragile, la course aux passes décevante, le jeu du quart-arrière Cody Fajardo moins que stellaire.
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Mais les Alouettes détiennent toujours l’avantage. Ils entament une semaine de congé et obtiendront un autre laissez-passer avant les séries éliminatoires. Le plus effrayant est que Reggie White Jr. a semblé se blesser au genou lors du dernier jeu du match. Je n’ai vu aucun rapport de suivi, mais une équipe qui manque déjà de Tyson Philpot et d’Austin Mack ne peut pas se permettre de perdre un autre receveur.
Pendant ce temps, les A d’Oakland suivent les Expos dans l’oubli : Quiconque a suivi la saga John Fisher avec les A d’Oakland a dû se sentir un peu nauséeux la semaine dernière lorsque Fisher s’est ouvert avec des larmes de crocodile et a affirmé que tout ce qu’il avait toujours voulu, c’était garder les A à Oakland.
Droite. Et tout ce que Jeffrey Loria a toujours voulu, c’était garder les Expos à Montréal. Comme tous les propriétaires qui déménagent ou menacent de déplacer des équipes, Fisher ment. S’il voulait garder les A à Oakland, il aurait construit un nouveau stade. Il en a les moyens et plus encore. Mais Fisher a préféré faire une Loria – et ce costume vide, Rob Manfred, l’a laissé s’en tirer.
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Comme quelqu’un l’a dit à propos de Bud Selig Jr., Manfred mène la ligue dans les rêves volés.
Héros : Patrik Laine, David Reinbacher, Arber Xhekaj, Dionté Ruffin, Walter Fletcher, Cole Spieker, James Letcher Jr., Christine Sinclair, Maggie MacNeil, Diana Taurasi, Napheesa CollierJoshua Roy, Oliver Kapanen, Jakub Dobes, Lane Hutson, &&&& last but not least, le regretté Oakland A’s.
Zéros : Cédric Paré, George Parros, du ministère de la Sécurité des joueurs, Mark Shapiro, Ross Atkins, John FisherRob Manfred, Deion Sanders, Aaron Rodgers, Bev PriestmanJohn Herdman, WADA, Bud Selig Jr., Claude Brochu, David Samson &&&& enfin, Jeffrey Loria.
Maintenant et pour toujours.
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