TODD: Le nouveau propriétaire Péladeau donne aux Alouettes une infusion de prestige

Du jour au lendemain, l’équipe de la LCF a fait un grand pas vers le devant de la scène, surtout avec l’écrasante majorité francophone de la province.

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Sur la photo du sauveur des Alouettes parue dans ce journal, il se tient debout, le bras levé pour lancer un ballon de football, l’air un peu fou.

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​Encore une fois, Pierre Karl Péladeau aurait dû être un peu décalé pour relever ce défi : une franchise qui peine à maintenir sa place dans une ville détenue, verrouillée, stock et baril, par les Canadiens.

À moins que vous ne gagniez la plupart du temps, les Montréalais sont une foule difficile. Pire, la LCF s’est fortement affaissée sous la direction du commissaire Randy Ambrosie. Une ligue axée sur les portails a du mal à attirer les foules dans ses trois principaux marchés, avec seulement Montréal en hausse ces derniers temps – et cela pour une foule moyenne de 17 000 personnes.

​Mario Cecchini, le président d’équipe le plus compétent que le club ait eu depuis sa renaissance en 1996, a été perdu au profit de la LHJMQ. La reconstruction minutieuse de Cecchini a augmenté la fréquentation et les abonnements aux abonnements, mais Péladeau va devoir trouver quelqu’un de la compétence de Cecchini, couplée à l’art de vente éblouissant de Larry Smith.

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​Péladeau a laissé entendre lors de sa conférence de presse vendredi qu’il avait déjà sa candidate pour le poste et La Presse l’a identifiée comme étant Annie Larouche, qui a travaillé pour les Alouettes pendant 25 ans et est vice-présidente de l’Alliance de Montréal de la Ligue canadienne de basketball élite. Félicitations à Péladeau pour la sélection, mais Larouche n’a pas été testé dans un travail très difficile.

Péladeau lui-même, cependant, part avec plusieurs avantages. Tout d’abord, ses poches profondes. Cela ne peut pas faire de mal d’avoir un propriétaire qui n’a pas à se soucier de nickels et de dix sous.

​Deuxièmement, Péladeau n’est pas Gary Stern, le propriétaire minoritaire explosif d’un taureau dans un magasin de porcelaine qui a fait étalage de sa participation de 25 % comme si c’était sa tranche de pomme.

​Troisièmement, Péladeau n’est pas seulement canadien-français, il est l’une des trois ou quatre plus grandes célébrités de la province. Quand mon fidèle acolyte Zeke Herbowsky a annoncé la nouvelle que la LCF négociait avec Péladeau et personne d’autre, j’ai d’abord pensé que cela garantissait de la publicité aux Alouettes.

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Du jour au lendemain, les Alouettes ont fait un grand pas vers le devant de la scène, surtout avec l’écrasante majorité francophone de la province. Péladeau est par défaut la plus grande star de l’équipe, capable de garder son équipe sous les projecteurs simplement en la possédant.

​Quatrièmement, Péladeau a, par l’intermédiaire de Vidéotron et de la machine de Québecor, l’occasion de construire le même type de monopole vertical que Rogers et Bell ont forgé avec les Maple Leafs à Toronto — bien qu’en ce qui concerne les propriétés sportives, les Als ne s’approchent évidemment pas du Feuilles en valeur monétaire ou en poids.

L’achat des Alouettes par Péladeau pourrait malheureusement aussi sonner la fin de son rêve des Nordiques. Ce serait une honte. Certains anglophones n’aiment pas et se méfient de Péladeau en raison de sa gestion éphémère du Parti Québécois – mais Péladeau et le Centre Vidéotron à Québec représentent une destination infiniment meilleure pour une équipe de hockey que la farce du désert du commissaire de la LNH Gary Bettman, une équipe des Coyotes de l’Arizona jouant dans devant 5 000 fans tout en agissant comme un gouffre pour plus de 20 millions de dollars de contrats morts.

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Il n’est pas inconcevable que le mandat de Péladeau en tant que propriétaire des Alouettes puisse devenir une sorte d’audition pour la LNH. Si huit autres propriétaires de la LCF peuvent ravaler leur dégoût pour la politique de Péladeau, peut-être qu’un futur commissaire de la LNH moins obstiné que Bettman sera ouvert au rapatriement des Nordiques.

Pour le moment, nous garderons l’esprit ouvert. Les Alouettes avaient désespérément besoin d’un propriétaire local, de préférence canadien-français, passionné et aux poches profondes. Péladeau coche toutes les cases.

Oui, Péladeau a ses faiblesses. Mais dans la galaxie CFL, c’est une superstar, un milliardaire charismatique avec un chéquier et un plan. Nous lui souhaitons bonne chance.

Quand perdre c’est gagner : Le directeur général Kent Hughes aurait difficilement pu dessiner un meilleur plan pour le Canadien au mois de mars.

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Restez compétitif à chaque match. Jouez aux enfants. Et en perdre le plus possible.

Entrant dans la bataille de lundi soir contre l’Avalanche du Colorado au Centre Bell, cela se passe à merveille, les Canadiens étant cinquièmes du concours Connor Bedard.

Fortement épaulés par le corps d’attaquants de Laval, les Canadiens sont plaisants à regarder. Ils sont rapides et fluides. Ils se battent. Avec l’un des calendriers les plus difficiles de la ligue pour conclure la saison, ils ne récoltent pas de points inutiles. Ils ne seront pas favorisés à la loterie du repêchage, mais ils auront une chance contre Bedard et, avec l’une des meilleures classes de repêchage depuis des années, tout ce qui figure dans les cinq premiers fera l’affaire à merveille.

Le karma arrive : Après avoir libéré son équipe du fardeau d’un entraîneur gagnant en Wilfried Nancy, Joey Saputo peut s’asseoir et profiter du résultat pour le CF Montréal :

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Trois jeux. Trois défaites. Zéro but. Zéro points.

Menant directement à nos zéros.

Héros : Alex Belzile, Michael Pezzetta, Rem Pitlick, Rafaël Harvey-Pinard, Mike Matheson, Marie-Ève ​​Dicaire, Steven Dubois, Gary Lineker, Bud Grant, Martin St. Louis, Jake Allen &&&& last but not least, Kent Hughes.

Zéros : Tony DeAngelo, Michael Bunting, John Tavares, le département de la sécurité des joueurs de la LNH, Ja Morant, Dillon Brooks, Joey Saputo, Claude Brochu, David Samson, &&&& last but not least, Jeffrey Loria.

Maintenant et pour toujours.

Twitter.com/jacktodd46

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