lundi, janvier 6, 2025

Titre : Vendée Globe : Herrmann mise sur ses chances dans l’océan Austral

Boris Herrmann, participant au Vendée Globe 2024, a parcouru environ 30 % de la course et se classe à la douzième position, à près de 1 200 milles marins du leader. Malgré des conditions difficiles et des frustrations, il reste optimiste et déterminé à progresser. Son co-skipper, Will Harris, espère qu’ils pourront réduire leur retard en naviguant derrière un système dépressionnaire. Les jours à venir s’annoncent intenses, avec des vents violents et des vagues importantes, mais Herrmann croit en sa capacité à se rapprocher des leaders.

Boris Herrmann et le Défi du Vendée Globe 2024

Alors que le Vendée Globe 2024 progresse, Boris Herrmann a déjà parcouru environ 30 % de la course. Bien qu’il soit éloigné des leaders, le skipper de Malizia garde espoir alors qu’il s’aventure dans les eaux tumultueuses de l’océan Austral, où les conditions météorologiques pourraient se détériorer rapidement dans les jours à venir.

Frustrations et Espoirs en Mer

« Nous naviguons actuellement plus lentement que prévu », a déclaré Herrmann mardi après-midi, après avoir rencontré des difficultés avec un petit gennaker. Malgré la frustration, il assure que son état d’esprit reste positif et qu’il est déterminé. Il y a quelques jours, la situation semblait plus sombre pour lui, mais il a trouvé la force de continuer.

Actuellement, Herrmann se classe à la douzième position, à près de 1 200 milles marins (environ 2 200 kilomètres) du leader Charlie Dalin (MACIF). Tim Kröger, expert en voile, a récemment analysé la situation avec le reporter Sven Kaulbars, soulignant les défis auxquels le marin allemand fait face.

Bien qu’il ait rencontré des obstacles en Atlantique, tels que le manque de conditions météorologiques favorables, Herrmann reste combatif. « Ce n’est pas comme si je traînais à la 30e place. Je me bats contre les meilleurs marins du monde avec des équipes exceptionnelles. C’est une expérience enrichissante, et je suis prêt à saisir toute opportunité qui se présentera », a-t-il déclaré.

Son co-skipper, Will Harris, a exprimé l’espoir qu’Herrmann pourrait réduire son retard en s’engageant derrière un système dépressionnaire. Cependant, Herrmann reste prudent, notant que les conditions de navigation sont difficiles et qu’il exploite seulement 80 % des capacités de la Malizia. « Si je pouvais naviguer à 100 %, je pourrais me rapprocher de ce système météo, mais ce n’est pas la réalité actuelle », a-t-il ajouté.

Les jours à venir s’annoncent intenses pour les leaders de la course, avec des vents atteignant 50 à 60 nœuds et des vagues de près de dix mètres. Les marins devront naviguer avec prudence pour éviter la « zone interdite » mentionnée par l’organisateur de la course.

Pour Herrmann, la situation semble moins préoccupante. « Nous pouvons continuer vers l’est sans inquiétude pour le moment. D’ici l’Australie, je crois que nous serons en bonne position », a-t-il affirmé. Bien qu’il espère pouvoir entrer dans le top 10, il reconnaît que le chemin est semé d’embûches.

La Malizia – Seaexplorer, conçue pour les défis de l’océan Austral, pourrait offrir un avantage théorique, mais le retard est considérable. « Rattraper les leaders est un défi, mais lors des précédentes éditions du Vendée Globe, des surprises ont eu lieu et des positions ont pu changer rapidement. Je suis prêt à saisir les occasions », a conclu Herrmann.

Le Vendée Globe reste la course en solitaire la plus exigeante au monde, et chaque instant compte pour Boris Herrmann. Suivez de près son parcours et les rebondissements de cette édition palpitante.

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