samedi, janvier 18, 2025

Titre : Un ancien général américain met en garde : un accord avec Poutine, le ‘nouveau Hitler’, pourrait mener à la Troisième Guerre mondiale.

Donald Trump doit se montrer vigilant face à un éventuel accord avec Vladimir Poutine, qui pourrait entraîner des conséquences graves, comme une nouvelle guerre mondiale. L’ancien général Ben Hodges prévient que permettre à Poutine de conserver des territoires ukrainiens pourrait renforcer ses ambitions militaires, menant à des attaques contre l’Ukraine et les pays de l’OTAN. Les analogies avec les accords de Munich en 1938 soulignent le risque d’une répétition de l’histoire si l’Occident fait preuve de naïveté.

Les risques d’un accord avec Poutine

DONALD Trump doit faire preuve de prudence et éviter de conclure un accord avec le tyran Vladimir Poutine, similaire à celui qui a conduit à la Seconde Guerre mondiale. Un ancien général américain met en garde contre les conséquences d’un tel acte, qui pourrait potentiellement provoquer une nouvelle guerre mondiale.

Une promesse aux conséquences incertaines

Trump a exprimé son intention de mettre fin au conflit en Ukraine peu après son retour au pouvoir. Toutefois, cette démarche pourrait permettre à Poutine de conserver les territoires ukrainiens actuellement sous contrôle de ses forces.

Ben Hodges, ancien commandant de l’Armée américaine en Europe, a déclaré que cette décision risquerait de renforcer Poutine, qui pourrait alors lancer une nouvelle invasion de l’Ukraine dans les deux ans suivants.

Dans cette éventualité, Poutine pourrait adopter une approche imprévisible, en utilisant des frappes de missiles et des cyberattaques ciblant les nations de l’OTAN pour affaiblir les voies de ravitaillement soutenant l’Ukraine.

Le général Hodges a souligné que cela plongerait le monde dans un nouveau conflit mondial, forçant les forces de l’OTAN à défendre leur territoire contre l’agression de Poutine.

De son côté, l’ancien diplomate britannique Tim Willasey-Wilsey a fait une analogie entre les futures négociations de paix de Trump avec Poutine et celles de Neville Chamberlain avec Adolf Hitler en 1938. Dans son analyse au think tank RUSI, il a rappelé que Chamberlain et Hitler avaient signé un accord à Munich en septembre 1938, qui a été violé six mois plus tard, entraînant le début de la Seconde Guerre mondiale.

Willasey-Wilsey et Hodges ont tous deux mis en garde que si Poutine est autorisé à conserver un territoire dans le cadre d’un accord de paix, un scénario similaire pourrait se produire en 2025.

Hodges a averti que l’Occident serait « naïf » de croire que Poutine respecterait un tel accord et ne lancerait pas une nouvelle offensive contre l’Ukraine, voire contre les alliés de l’OTAN à l’est.

Avant l’inauguration de Trump, Hodges a exprimé ses préoccupations sur les négociations avec la Russie, affirmant que « la première inquiétude est qu’on ne peut pas leur faire confiance ». Il a ajouté que « la Russie n’a jamais respecté un accord » et qu’il est crucial d’instaurer des protocoles stricts pour garantir la conformité.

Enfin, Hodges et Willasey-Wilsey ont averti que la cessation des hostilités en Ukraine ne signifierait pas la fin des ambitions militaires de Poutine.

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