samedi, mars 29, 2025

Titre : Un activiste universitaire menacé d’expulsion impliqué dans un procès accusant le Hamas de soutenir les manifestants.

Un procès intenté par des victimes du Hamas accuse des activistes de l’Université de Columbia d’avoir eu connaissance des attaques du 7 octobre 2023 avant qu’elles ne surviennent. Les plaignants, dont l’otage israélien Shlomi Ziv, soutiennent que certains groupes pro-palestiniens, notamment Columbia Students for Justice in Palestine, agissent comme des alliés du Hamas. Le procès invoque des violations de la Loi sur l’Antiterrorisme et demande des dommages-intérêts punitifs pour les victimes.

Un procès révélateur contre des activistes universitaires

Un nouveau procès intenté par des victimes du Hamas soulève des allégations graves selon lesquelles des activistes de l’Université de Columbia auraient eu connaissance des atrocités du 7 octobre 2023 en Israël avant qu’elles ne se produisent. Ces plaignants, incluant l’otage israélien libéré Shlomi Ziv, affirment que certains groupes anti-israéliens et leurs leaders ont agi comme des agents et des propagandistes pour le Hamas. Cette action en justice, déposée lundi, s’ajoute à une procédure en cours contre les dirigeants d’un camp de protestation à Columbia, notamment Mahmoud Khalil, un Palestinien qui fait face à une possible expulsion pour son implication.

Des allégations de soutien au Hamas

Les autorités affirment avoir arrêté Khalil le 8 mars en raison de son engagement en faveur du Hamas, ce qui serait contraire aux intérêts de la politique étrangère américaine. Le procès indique que pendant la captivité de Shlomi, ses ravisseurs se vantent de la présence d’agents du Hamas sur les campus américains. Ils auraient également montré des reportages d’Al-Jazeera et des images de manifestations organisées à Columbia durant sa détention. De plus, le groupe Columbia Students for Justice in Palestine (SJP) aurait annoncé leur retour sur les réseaux sociaux juste avant le début de l’attaque du Hamas, suggérant ainsi une connaissance préalable de l’invasion qui a causé la mort de plus de 1 100 personnes et la prise d’otages en Israël.

Les plaignants affirment que les déclarations faites par les ravisseurs de Shlomi Ziv impliquent un soutien logistique et financier du Hamas aux groupes activistes. En outre, le SJP est décrit comme un partenaire proche des Musulmans américains pour la Palestine (AMP), un groupe actuellement sous enquête pour ses liens supposés avec des organisations terroristes. Bien que l’AMP ne soit pas un défendeur dans ce procès, son avocat a contesté les affirmations selon lesquelles le groupe aurait des liens financiers avec des entités étrangères.

Le procès mentionne également d’autres groupes tels que Within Our Lifetime et Columbia University Apartheid Divest (CUAD), qui sont accusés d’avoir glorifié la violence. Khalil est décrit comme un leader au sein de ces organisations, et bien que son équipe juridique soutienne qu’il défend simplement des droits pro-palestiniens, des vidéos circulant en ligne montrent Khalil faisant l’apologie des attaques contre Israël.

Le procès, qui cite des violations de la Loi sur l’Antiterrorisme, réclame des dommages-intérêts punitifs pour les victimes du Hamas, affirmant que cette affaire pourrait enfin tenir ces terroristes responsables de leurs actions.

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