Après un séjour de neuf mois dans l’espace, les astronautes Barry Wilmore et Suni Williams font face à la réhabilitation physique sur Terre. Leur capsule SpaceX Dragon a atterri en Floride, mettant fin à une mission de 286 jours. Ils souffrent de problèmes de mobilité dus à la faible gravité, et un programme de réhabilitation de 45 jours les attend pour retrouver leur autonomie. Leur retour, marqué par des défis, souligne les effets durables des voyages spatiaux sur le corps humain.
Retour des Astronautes de la NASA : Un Voyage Éprouvant Vers la Réhabilitation
Après neuf mois passés dans l’immensité de l’espace, les astronautes de la NASA se retrouvent face à un défi de taille : la réadaptation à la gravité terrestre. Barry Wilmore et Suni Williams ont récemment effectué leur retour, voyageant à bord d’une capsule SpaceX Dragon, aux côtés de deux astronautes de mission de sauvetage, avec un atterrissage spectaculaire au large des côtes floridiennes.
La capsule, connue sous le nom de Freedom, a éclaboussé dans l’océan près de Tallahassee, en Floride, alors que des dauphins jouaient autour d’elle, marquant la fin d’une mission incroyable de 286 jours qui a débuté en juin 2024. Cependant, une nouvelle épreuve attend ces astronautes : la réhabilitation physique.
Les Défis de la Réhabilitation Après un Long Séjour dans l’Espace
Wilmore et Williams devront faire face à des difficultés de mobilité, décrivant leur état comme ayant des ‘jambes de poulet et des pieds de bébé’. Les experts soulignent qu’en raison de leur exposition prolongée à la faible gravité, ils auront besoin d’un temps considérable pour retrouver leur autonomie, avec des muscles affaiblis et une densité osseuse réduite.
Les astronautes qui passent même un mois dans l’espace commencent souvent à ressentir des effets sur leur corps, tels que la perte de contrôle moteur et des symptômes comme des nausées. De plus, l’absence de gravité perturbe le fonctionnement de systèmes essentiels comme l’immunitaire et le cardiovasculaire, provoquant un déplacement anormal des fluides corporels vers le haut du corps.
Le programme de réhabilitation, qui pourrait durer jusqu’à 45 jours, se concentrera d’abord sur l’amélioration de la marche, de la flexibilité et du renforcement musculaire. Wilmore et Williams, qui avaient initialement entrepris une mission pour tester le vaisseau Starliner de Boeing, ont prolongé leur séjour à la Station spatiale internationale en raison de problèmes de propulsion rencontrés par leur engin de retour.
Leur retour a été marqué par des moments de tension, notamment une perte de communication avec le centre de contrôle durant la réentrée atmosphérique, un phénomène normal dû à la chaleur intense générée par le plasma autour de la capsule. Malgré cela, les équipes de récupération étaient prêtes, et après un atterrissage réussi, elles ont assisté l’équipage pour leur permettre de respirer l’air frais de la Terre.
Leur mission, bien que plus longue que la rotation habituelle de six mois de l’ISS, demeure un jalon impressionnant dans l’histoire spatiale américaine. Alors que Wilmore et Williams s’engagent sur le chemin de la réhabilitation, leur aventure souligne les défis uniques auxquels sont confrontés les astronautes lors de leur retour sur Terre.